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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 22:15

 

LE MESSAGE DE L'IMMACULÉE

La messagère choisie par Marie Catherine Labouré,jeune paysanne,entre au noviciat des Filles de la Charité de St Vincent de Paul,rue du Bac à Paris,le 30 avril 1830.Elle a 24 ans et va se préparer,par une vie de prière,au service des membres souffrants du Christ. Elle a un grand amour pour Marie qu'elle a prise pour Mère,lors du décès de sa maman,quand elle avait 9 ans.

Chargée de mission  Le 18 juillet 1830,dans la nuit,la Sainte Vierge s'adresse à soeur Catherine.

"Dieu veut vous charger d'une mission "

Dieu a besoin de Catherine pour redire au monde son Amour.Marie s'entretient alors avec Catherine et lui dit "Ayez confiance"

« Venez au pied de cet autel » Par cette invitation,Marie indique à Catherine la source de cette confiance.Venir au pied de l'autel,c'est répondre au désir de l'Eglise qui rassemble auprès du Christ ses enfants,de toutes nations,pour leur rappeler l'Evangile et ses exigences.

 

LE 27 NOVEMBRE 1930 La terre illuminée par l'Amour Au cours de l'oraison du soir,Marie,toute rayonnante de lumière, se présente à Catherine.Debout sur le globe terrestre, elle tient dans ses mains une petite boule surmontée d'une croix.Marie vient montrer la Terre illuminée de la présence de Dieu.

C'est la Terre nouvelle,le Royaume de l'Amour.Marie montre à Catherine que l'Amour est possible à condition de l'accueillir en nous chaque jour.

Les rayons

Des rayons lumineux sortent des mains de Marie.Ces rayons illuminent le globe terrestre sur lequel Marie se tient debout.Ce globe symbolise notre monde d'aujourd'hui;monde déchiré par la misère,la violence,l'égoïsme,mais aussi monde déjà libéré par le Christ.

Marie,notre Mère,est attentive à nos supplications.C'est une joie pour Elle de répandre les grâces de Dieu sur chacun de nous. « Je répands les grâces sur toutes les personnes qui me les demandent avec confiance. »

 

MARIE LIVRE SON MESSAGE A CATHERINE Un cercle se forme autour de l'apparition avec ce message: "0 Marie conçue sans péché,priez pour nous qui avons recours à vous"

Marie révèle ici son Immaculée Conception.Ce dogme sera proclamé à Rome en 1854 et confirmé par Marie à Lourdes le 25 mars 1858.

Le revers de la médaille  Les deux coeurs unis,celui de Jésus couronné d'épines,celui de Marie percé d'un glaive,nous montrent que l'Amour authentique va jusqu'au don total pour le bien de l'autre.Ils nous font comprendre aussi que si nous oublions d'aimer Jésus et Marie: eux nous aiment d'un amour que rien ne peut troubler.

La lettre M surmontée de la Croix nous redit que Marie accompagne son Fils jusqu'à sa Passion et se trouve intimement associée à ce mystère d'Amour.Aujourd'hui,Marie nous invite à aimer profondément Jésus,à porter et à partager les souffrances et les joies de nos frères.

Les douze étoiles Marie Mère de l'Église « Étoile de l'évangélisation,nous réunit,comme les Apôtres au Cénacle. Elle nous rappelle que témoigner de Jésus-Christ c'est se mettre,par amour,au service des autres.

 

LA MEDAILLE  Marie en a montré le modèle à Catherine et lui a demandé de la faire graver :

« Faites frapper une médaille sur ce modèle,les personnes qui la porteront avec confiance jouiront d'une protection toute spéciale de la Mère de Dieu. »

Catherine va confier cette demande à son confesseur qui semble,sur le moment,n'y attacher aucune importance.Mais devant l'insistance de soeur Catherine,le Père Aladel soumet cette requête à l'Archevêque de Paris qui donne l'autorisation :

« Qu'on diffuse cette médaille et l'on jugera l'arbre à ses fruits. »

Le 30 juin 1832,les premières médailles de Marie Immaculée sont répandues et distribuées à tous: malades,souffrants...Devant les bienfaits obtenus: conversions,guérisons,la Médaille de Marie Immaculée est vite surnommée :

« MÉDAILLE MIRACULEUSE »

Depuis,ce nom lui est resté.Aujourd'hui encore,la Médaille est partout diffusée.La porter c'est se confier à Marie sachant qu'Elle intercède pour nous,et nous conduit toujours vers le Seigneur.

 

PRIERE de SAINTE CATHERINE LABOURE

Lorsque je vais à la chapelle,je me mets là devant le Son Dieu,et je lui dis: "Seigneur,me voici,donnez-moi ce que vous voulez"S'il me donne quelque chose,je suis bien contente et je Le remercie.

S'il ne me donne rien, je Le remercie encore parce que je n'en mérite pas davantage.

Et puis je Lui dis alors tout ce qui me vient dans l'esprit:je lui raconte mes peines et mes joies et j'écoute.

Si vous L'écoutez,Il vous parlera avec le Bon Dieu,il faut dire et écouter,Il parle toujours quand on y va et simplement

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 22:14

O Marie, conçue sans péché, Mère de Notre-Seigneur Jésus-Christ et notre Mère, pénétrés de la plus vive confiance en ton intercession toute-puissante et efficace que tu as si souvent manifestée par ta Médaille Miraculeuse,

Nous te supplions de nous obtenir les grâces et faveurs que nous demandons si cela peut nous aider à grandir dans l'Amour de Dieu et de nos frères. Amen !

0 MARIE CONÇUE SANS PÉCHÉ, PRIEZ POUR NOUS QUI AVONS RECOURS A VOUS

Demandons-lui de mettre en nous quelque chose de son amour si filial envers la Très Sainte Vierge et surtout nous aider à croire comme elle, à Son Amour si maternel pour nous.

PREMIER JOUR PREMIERE APPARITION : 18-19 juillet 1830.

Venez au pied de cet autel - Près de mon Fils Jésus, vous trouverez lumière et force.

Marie nous redit l'amour de Dieu pour nous. Elle nous invite à suivre le Christ, à comprendre ce que le Seigneur veut de nous.Merci Marie, de nous conduire au Christ, Merci de nous aider à être dans notre vie des témoins de l'Amour.

PATER - AVE MARIA - GLORIA et l'invocation « 0 MARIE CONÇUE SANS PÉCHÉ… »

DEUXIEME JOUR DEUXIÈME APPARITION : 27 novembre 1830.

J'ai vu la Sainte Vierge... Elle tenait dans ses mains une boule surmontée d'une petite croix.

J'entendis : «  Cette boule représente le monde entier, chaque personne en particulier ».

Dieu crée le monde par amour pour que les hommes vivent de cet amour.

Merci, Marie de nous apprendre que tous les hommes, sans distinction, sont appelés à entrer dans le peuple de Dieu.

TROISIEME JOUR  O MARIE CONÇUE SANS PÉCHÉ.

En transmettant au monde le signe apporté par Marie, sainte Catherine accomplit sa mission :

Faire connaître à l'univers la Vierge « conçue sans péché ».

Avec sainte Catherine, nous te contemplons Marie, toi la toute pure Mère de Dieu.

QUATRIEME JOUR  PRIEZ POUR NOUS, QUI AVONS RECOURS AVOUS.

Faites frapper une Médaille sur ce modèle.Marie est associée par Jésus à son oeuvre de salut. Toutes les grâces nous viennent de Jésus et uniquement de Lui, le seul Sauveur mais elles nous viennent par Marie.Merci Marie, d'accueillir notre prière mais aussi de nous rappeler sans cesse que c'est ton Fils qui peut tout. Apprends-nous à demander les grâces qui nous sont toujours nécessaires.

CINQUIEME JOUR Ses pieds étaient appuyés sur une boule blanche sur laquelle il y avait un serpent. Le péché de l'homme c’est le refus de l'amour : l'injustice, la violence, l’égoïsme, l'écrasement des petits : le serpent en est le symbole. Marie, aide-nous à lutter contre ce mal qui est en nous. Aide-nous à dire comme toi : Oui au Seigneur.

SIXIEME JOUR  J'ai vu le revers de la Médaille : la lettre M surmontée d'une croix...

Voici ce que nous explique le revers de la Médaille :Le Fils de Dieu fait homme nous sauve par sa mort sur la Croix et sa Résurrection.Marie a une place de choix près de son Fils. Elle est inséparable de Jésus qu'elle nous donne et à qui elle nous mène. Elle a souffert pour nous, avec Lui. Marie, Mère de Dieu, intercède pour nous.

SEPTIEME JOUR  Au-dessous, les deux coeurs de Jésus et de Marie.

Le coeur de Jésus, entouré d'épines, nous rappelle que la Passion du Christ est la grande manifestation de l'amour de Dieu. Le coeur de Marie nous suggère que Marie est unie à cet amour sauveur.Marie, apprends-nous à suivre le Christ sur le chemin de l'amour, jusqu'au don de soi.

HUITIEME JOUR Tout autour, douze étoiles.

Les étoiles représentent les APÔTRES, l'ÉGLISE, CHACUN DE NOUSL'ancien peuple de Dieu avec ses douze tribus a fait place à l'Église. Ce peuple nouveau est en marche aujourd’hui. Nous sommes l'Église. Marie, aide-nous à être Apôtres et à porter au monde le message de la Médaille, ton Message de foi, d'espérance et d'amour.

NEUVIEME JOUR  La Médaille Miraculeuse : un « signe » qui évangélise, un message pour notre vie. Marie, conçue sans péché, pour être Mère de Dieu.Elle est Inséparable du Christ. Elle nous Le donne et nous mène à Lui. Marie est notre Mère: Elle Intercède pour nous. Elle est la médiatrice des grâces de Dieu. MARIE, Mère do l'Église nous appelle :à être Apôtres,à proclamer et vivre la Bonne Nouvelle du Christ Ressuscité,MARIE, Mère de l'Église, aide-nous à comprendre ton message et à le vivre.

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 22:09

Premier symbole: Le serpent

Le premier et le plus apparent de ces divers symboles est " un serpent de couleur verdâtre, avec des taches jaunes" que Soeur Catherine a remarqué sous le pied de la Vierge qui l'écrase.

La piété populaire ne se trompe pas, en désignant sous ce geste le privilège de l'Immaculée-Conception, ainsi que l'a démontré un artiste catholique, Maurice Vlogerg. "La prédiction de la Genèse est à l'origine de cette symbolique. On connaît le texte biblique; "Je mettrai une inimitié entre toit et la femme, entre ta postérité et sa postérité ; celle-ci te meurtrira à la tête et tu la meurtriras au talon." (Genèse 111,15)

Qu'on rapporte l'acte d'écraser le serpent à la Femme, suivant le texte de la Vulgate, ou, conformément à l'original hébreu, à la postérité de la Femme, c'est-à-dire le Messie, l'oracle proclame de toutes manières le triomphe de Marie sur la Bête." (La Vierge, notre médiatrice, p.10 Editions Arthaud, Grenoble.)

Saint-Pierre Fourier, au XVIIe siècle, "répandait des médailles où le serpent, placé plus bas que le pied de Marie, encerclait de sa tête jusqu'à sa queue le globe du monde." Trait vraiment bien choisi pour attester que la Mère de Dieu échappe à la malédiction universelle.

Marie semble avoir approuvé cette image, car c'est la même dont la soeur Catherine Labouré vit l'empreinte sur la Médaille miraculeuse.(1830). Depuis cette apparition, le thème iconographique de la Vierge au reptile est fixé pour longtemps." (Vlogerg, ibid.p.58-69)

Deuxième Symbole: La robe

La Vierge est habillé de blanc vêtue d'une robe de soie "blanche aurore", montante, manches plates, taillée "à la Vierge", c'est-à-dire dans la simplicité qui épouse au cou, aux épaules, aux bras, directement les formes du corps.

Ce deuxième symbole n'évoque-t-il pas l'autre aspect, l'aspect positif de l'Immaculée Conception, à savoir la première grâce, la sainteté initiale du Coeur de Marie? L'introït de la Messe du 8 décembre place, en effet sur les lèvres de l'Immaculée, ces paroles d'Isaïe: "Je me réjouirai avec effusion dans le Seigneur et mon âme sera ravie d'allégresse en mon Dieu, car il m'a revêtue des ornements du salut, il m'a enveloppée du manteau de justice, comme une épouse parée de ses joyaux." (Isaie, 61, v.10)

Troisième Symbole: Le voile

Un voile blanc couvrait la tête de l'Apparition et descendait de chaque côté jusqu'aux pieds.

Ce voile paraît bien signifier la consécration virginale du Coeur Immaculée de Marie. L'usage du voile, dans l'Eglise, est spécialement réservé aux vierges qui se donnent à Dieu dans la vie religieuse.

Peut-être pourrait-on y voir aussi une image de la "Vierge au manteau", de la Mère de miséricorde, de la toute-puissante intercession de Marie, telle qu'on la représentait avec les sarcasmes de la Réforme. "Méprisée des esprits forts et des coeurs durs, l'image fut délaissée par l'art et la dévotion," (Vloberg, p.129). Marie aurait-elle voulu, sous ce symbole, introduire l'idée de sa Médiation, qu'elle va préciser plus loin jusqu'à l'évidence?

Quatrième Symbole: La figure, les yeux

La figure, bien découverte, si belle que la voyante n'en pouvait dépeindre ou exprimer la beauté ravissante, révèle l'éclat des vertus et privilèges de Marie, au cours de sa vie mortelle.

Les yeux, tantôt élevés vers le ciel, tantôt baissés, sont le symbole scripturaire de la piété, du recours à Dieu, surtout au milieu des dangers.

Cinquième Symbole: Le Globe d'or

Que faut-il entendre par cette boule d'or, surmontée d'une petite croix d'or, que Marie portait dans ses mains et offrait à Dieu?

Ce globe, si proche du Coeur de chair de l'Immaculée, ne pourrait-il figurer l'âme, le Coeur de Marie Elle-même: sa charité envers Dieu et envers les hommes, sa maternité divine et spirituelle; son fruit par excellence, la Rédemption du monde ? Tel le tabernacle de l'ancienne alliance, recouvert de lames d'or, au dedans et au dehors, auquel on a souvent comparé le Coeur de Marie.

Ce globe surmonté de la Croix symbolise aussi les âmes renfermées dans le Coeur de la Vierge et purifiées par le sang de Jésus qui y prend sa source. "Cette boule que vous voyez représente le monde entier, la France particulièrement et chaque personne en particulier." (Témoignage de soeur Catherine)

Si l'on parle du globe terrestre entre les mains de la Très Sainte Vierge, cette terre, entrevue par la voyante de 1830, ne serait-elle point la terre virginale, bénie et sacerdotale, dont parle l'Hymne de Sexte, au petit office de l'Immaculée Conception, c'est-à-dire le Coeur Immaculé de Marie sur lequel est planté l'arbre de la Croix, par opposition à la terre maudite, qui est sous les pieds de l'apparition, terre qu'enveloppe de ses replis tortueux l'infernal serpent?

Saint Grignon de Montfort déclare à plusieurs reprises : "Je dis avec les Saints: Marie est le paradis terrestre du nouvel Adam, elle est cette terre vierge et bénie, dont Adam et Eve pécheurs ont été chassés; elle ne donne entrée chez elle qu'à ceux et celles qu'il lui plaît pour les faire devenir saints." (Traité de la Vraie Dévotion à la Sainte Vierge no.6,45.)

Sixième Symbole: Les mains étendues

Le globe a disparu, les mains se sont étendues, dans l'attitude reproduite par le Médaille miraculeuse. C'est cette attitude que reproduira la Sainte Vierge, à Lourdes, au jour de la grande apparition (25 mars 1858); c'est celle que Marie prendra encore, durant l'apparition de Pontmain (17 janvier 1871), au témoignage réitéré de Joseph Barbedette, l'un des petits voyants devenu Oblat de Marie Immaculée.

Que signifie cette attitude? Quel est le symbolisme de cette extension des bras et des mains?

Marie, à n'en pas douter, veut affirmer par ce geste le fait de sa céleste médiation, de son intercession, de sa prière.

"Un fort mouvement s'est fait sentir, ces derniers temps, en faveur de cette consolante vérité, à savoir que toutes les grâces nous viennent par l'intercession de Marie, passant pour ainsi dire par ses mains maternelles", écrivait, en 1928, le cardinal Lépicier dans son ouvrage, édité à Rome, sur la Vierge Immaculée, Co-rédemptrice, Médiatrice (p7).

Et il ajoutait: "Depuis que cette Mère miséricordieuse a daigné se faire voir à Catherine Labouré, dans la chapelle des Filles de Saint-Vincent-de-Paul, à Paris, les mains étendues dans l'acte de faire pleuvoir d'abondantes grâces sur le genre humain, la confiance dans la bonté et la puissance sans limites de cette très aimable Mère a été croissant au sein du peuple chrétien, à telle enseigne que, de nombreux endroits, sont parvenus au Siège Apostolique des suppliques pour cette vérité de la médiation universelle de Marie soit définie comme dogme de foi". (ib.)

Septième Symbole: Les anneaux, les rayons

La Vierge porte, à chaque main, quinze anneaux, revêtus d'autant de pierreries, d'où jaillissent de toutes parts des rayons proportionnés, "de manière que l'on ne voyait plus les pieds de la Sainte-Vierge."

Quelle est la signification de ces quinze anneaux ornés de pierreries?

On peut y voir, avec le P.Gasnier, o.p., un symbole des quinze mystères du Rosaire. "L'émouvante randonnée de Notre-Dame du Rosaire commence à Paris, chez les Filles de Saint Vincent de Paul, rue du Bac. Là elle évoque sa médiation et, nous montrant ses mains ornées de quinze anneaux desquels ruissellent des flots de grâces, elle laisse entendre de quelles richesses sont chargés les mystères du Rosaire." (Rosaire et Apparitions mariales) À Lourdes, l'Apparition demande à Bernadette de venir durant quinze jours; à Pellevoisin, elle fera pareillement quinze visites à Estelle Faguette.

Il y a plus et "l'histoire va nous fournir une donnée complémentaire qui renforce l'interprétation. Dans bien des foyers, on conserve, dans le coffret des souvenirs de famille, un anneau semblable à ceux qui paraient les doigts de la Vierge de la rue du Bac. C'est le chapelet dont se servait un lointain aïeul. (Les scouts ont repris cet usage. Ils portent, pendu à leur ceinture, cet anneau-chapelet moins encombrant que les cinquante grains). En 1830, c'était l'instrument dont on se servait pour compter les AVE du Rosaire. L'on passait à l'index de la main droite cet anneau recouvert de dix grains ou perles, et avec le pouce de la même main, on le faisait tourner pour scander les dizaines. C'était donc bien un rosaire complet de quinze dizaines que Notre-Dame portait à chacune de ses mains. Et par conséquent c'est à la prière du Rosaire que doit s'appliquer le symbolisme de cette scène. Le Rosaire lui plaît tellement qu'elle s'en revêt comme d'une parure. Par-dessus toutes les autres prières il a tant d'efficacité qu'il fait jaillir des mains de la Médiatrice sur nos âmes une immense pluie de grâces."(ibib.p.7)

Comme si elle voulait montrer dans la récitation du chapelet l'un des plus précieux exercices en l'honneur de sa maternelle médiation.

Quant aux rayons, la voyante ne savait exprimer leur beauté, leur éclat. Mais une voix du ciel, la parole de Marie elle-même, en donnait la signification: "C'est le symbole des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent." Et " les pierreries d'où il ne sort pas de rayons, ce sont des grâces que l'on oublie de me demander."

Huitième Symbole: Une boule blanche sous les pieds

La Sainte Vierge était debout, les pieds appuyés sur une boule blanche, c'est-à-dire une moitié de boule, ou du moins il ne m'a paru que la moitié, dit la soeur.

Voici l'explication donnée par M.Chevalier: "Interrogés si elle voyait encore le globe dans les mains de la Sainte Vierge, lorsque les gerbes lumineuses jaillissaient de tous les côtés, soeur Catherine répondit qu'il ne rstait plus que les rayons; et quand la Sainte Vierge parle du globe, elle désigne celui qui est sous ses pieds et il n'est plus question du premier...Le petit globe que la Très Sainte Vierge porte dans ses mains, et le grand qui la porte elle-même, sont l'un et l'autre inondés des mêmes rayons éblouissants ou enrichis des mêmes grâces. L'auguste Marie semble seulement indiquer par la figure du petit globe celle de l'univers sont la forme imparfaite se cache sous ses pieds. Elle vient en quelque sorte rappeler qu'elle est la Reine toute miséricordieuse du genre humain." (La médaille Miraculeuse, 10e édition, p.78)

Neuvième Symbole: L'M et les deux coeurs

Au moment où les mains de Marie se sont inclinées sous le poids des rayons, ses yeux se sont baissés, un tableau, de forme ovale, s'est formé autour de l'apparition et une inscription s'est gravée en lettres d'or: "Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous." Une voix s'est fait entendre: "Faites, frapper une médaille sur ce modèle."

Le tableau s'est retourné et, au revers de la médaille, la soeur aperçut l'M et les deux coeurs et comprit plus tard que cet M et ces deux Coeurs "en disent assez".

Leur langage est celui du sacrifice, de la Vierge au pied de la croix, de la Vierge au Coeur transpercé, en un mot de la Vierge Co-Rédemptrice ou Réparatrice, qui complète par l'offrande de ses mérites, de ses douleurs, l'efficacité de sa prière, de son intercession.

Dixième Symbole: Les douze étoiles

Ne pourrait-on voir ici une invitation au culte, à l'apostolat de la dévotion au Coeur de Marie et, par lui, au Coeur de Jésus? "Ceux qui auront été intelligents - dit le livre de Daniel - brilleront comme la splendeur du firmament et ceux qui auront rendu justes un grand nombre brilleront comme les étoiles, toujours et éternellement." (X11,3).

Le chiffre des douze étoiles semble bien évoquer l'idée des apôtres. Saint Grignion de Montfort n'a-t-il point parlé de ces apôtres des derniers temps qui "auront dans leur bouche le glaive à deux tranchants de la parole de Dieu, porteront sur leurs épaules l'étendard ensanglanté de la Croix, le Crucifix dans la main droite, le chapelet dans la main gauche, les sacrés noms de Jésus et de Marie sur leur coeur, et la modestie dans toute leur conduite."(Traité de la Vraie dévotion à la Sainte Vierge, no 59 ).

Et le saint auteur d'ajouter: "Voilà de grands hommes qui viendront, mais que Marie fera par ordre du Très-Haut pour étendre son empire sur celui des impies, idolâtres et mahométans. Mais quand et comment cela se fera-t-il ? Dieu seul le sait: c'est à nous de nous taire, de prier, soupirer et attendre."

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 22:07

Les Apparitions de la Vierge Marie N.D. de la Médaille Miraculeuse

140 rue du Bac Paris 75007 Paris

Tél : 01 49 54 78 88

Fax : 01 49 54 78 89 –

Métro : Sèvres-Babylone - Vanneau

 

Soeur Catherine Labouré s'était couchée pleine d'espoir, ce 18 juillet 1830. C'était la fête du fondateur des Filles de la Charité: Saint-Vincent de Paul... et elle avait avalé la petite relique reçue de la Mère Supérieure en demandant au grand saint la faveur de voir un jour la Sainte-Vierge.

Vers minuit, elle fut réveillée par un petit enfant qui lui dit: "Ma soeur, tout le monde dort bien ; venez à la chapelle; la Sainte Vierge vous attend." Croyant rêver, Catherine se lève, s'habille et suit l'enfant. La maison est tout illuminée et les portes fermées à clef s'ouvrent facilement sous les doigts de l'enfant.

À la chapelle, Catherine est à peine agenouillée qu'elle entend le froufrou d'une robe de soie. La sainte Vierge est là, resplendissante. Elle s'asseoit dans le fauteuil de l'aumônier, Catherine se jette à ses genoux. Et pendant deux heures, la Vierge Marie parle à Catherine comme une mère qui se confie à son enfant. Catherine a les mains jointes sur les genoux de Marie...

Ensuite, la vie ordinaire, jusqu'au 27 novembre 1830. Ce soir-là, un samedi, vers 17h30, pendant que les Soeurs se trouvaient réunies à la chapelle pour la méditation, la Sainte Vierge revient.

Catherine l'aperçoit, debout, les pieds posés sur un globe terrestre, où s'agite un serpent de couleur verdâtre. La Vierge avait le pied posé sur le bête immonde. Elle dit à Catherine:

"Cette boule représente le monde entier, la France, chaque personne en particulier." (N'est-ce pas l'Immaculée Conception? Le démon cherchant à étendre son emprise et Marie qui entrave sa marche en le foulant au pied comme c'est annoncé dans la Bible?)

La Vierge tenait entre ses mains un globe plus petit surmonté d'une croix d'or. Elle l'offrait à Dieu d'un geste suppliant. (N'est-ce pas le symbole de sa Médiation universelle à côté du Médiateur et de sa royauté universelle?) Tout à coup les doigts de ses mains se remplissent d'anneaux porteurs de diamants qui jettent des rayons de tous côtés...Elle dit:

"C'EST L'IMAGE DES GRÂCES QUE JE REPANDS SUR LES PERSONNES QUI ME LES DEMANDENT..." Et pour expliquer les pierres qui ne projettent pas de rayons. Elle dit: "C'EST L'IMAGE DES GRÂCES QUE L'ON OUBLIE DE ME DEMANDER." À ce moment, se forme autour de la Vierge un tableau ovale sur lequel Catherine voit apparaître en lettres d'or: "Ô MARIE CONÇUE SANS PECHE PRIEZ POUR NOUS QUI AVONS RECOURS À VOUS! "

Puis le tableau paraît se retourner. C'est le revers de la médaille: un grand M, initiale de Marie, surmonté d'une croix. Au-dessus, les deux Coeurs: celui de Jésus, couronné d'épines; celui de Marie, percé par le glaive...douze étoiles entourent ce tableau.  Catherine mourut 46 ans après les apparitions sans jamais avoir révélé son secret à d'autres qu'à son directeur. Son corps, parfaitement conservé, est dans la chapelle des apparitions, sous la statue de la Vierge au globe.

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 22:05

Les Mystères Glorieux

La contemplation du visage du Christ ne peut s'arrêter à son image de crucifié. Il est le Ressuscité! Les mystères glorieux célèbrent le triomphe du Christ sur le pouvoir des ténèbres. Saint Matthieu, un des douze apôtres, ancien collecteur d'impôts, raconte avec détails les habitudes de vie en Palestine et il cite abondamment l'Ancien Testament pour démontrer que Jésus est bien le Messie attendu, le Roi de Juifs, celui qui accomplit les Ecritures. Il tient son symbole : l'homme, de ce qu'il commence son témoignage par la généalogie de Jésus. Avec un grand souci pédagogique, il propose une catéchèse en chapitres bien organisés : cinq grands discours puis la Passion. Et il fait découvrir l'Eglise, avec la conscience qu'elle est le véritable Israël, le peuple de Dieu qui portera du fruit. Nous revivons ici la joie de ceux à qui le Christ s'est manifesté, et la joie de Marie. A la gloire qui, par l'Ascension, place le Christ à la droite du Père, elle sera elle-même associée par l'Assomption. Enfin, par son Couronnement elle brille comme Reine des Anges et des Saints. Au centre de ce parcours glorieux du Fils et de sa Mère, la Pentecôte montre le visage de l'Eglise comme famille unie à Marie, ravivée par l'effusion de l'Esprit et prête pour la mission évangélisatrice.

 

La Résurrection ...je sais que vous cherchez Jésus le Crucifié. II n'est pas ici, car il est ressuscité, comme il l'avait dit. (Matthieu 28, 5-6)

L'ange confie aux femmes un message pour les Apôtres. Jésus lui-même vient à leur rencontre et leur réitère le même ordre.

 La Résurrection du Christ est le message central de notre foi. Nous la professons dans le Credo, ainsi que la résurrection des morts. A la chapelle, la présentation à la vénération des fidèles du coeur de saint Vincent, des reliques de sainte Louise et du corps de sainte Catherine, retrouvé intact en 1933, nous interpelle sur les fins dernières auxquelles nous sommes destinés. Avec saint Paul, osons dire dans l'espérance : « Ô mort, où est ta victoire ? ».

Que l'espérance, enracinée dans la victoire pascale du Christ ressuscité qui nous révèle le triomphe de la vie, stimule notre ardeur dans le combat pour la vie.

Nous sommes déjà sauvés. Notre bonne volonté suffit. Dieu est à nous et nous sommes à Dieu, si nous le voulons.

L'Ascension Saint Luc, le seul évangéliste qui évoque l'Ascension de Jésus, nous la raconte deux fois. Dans son Evangile, le récit est très bref, il est plus détaillé dans les Actes des Apôtres.

Tandis qu'il les bénissait, il se sépara d'eux et fut emporté au ciel. (Luc 24, 51)

 Le 40ème jour après sa Résurrection, Jésus apparaît une dernière fois à ses disciples dans le Cénacle, à Jérusalem. Après avoir partagé leur repas, il leur donne rendez-vous au mont des Oliviers. Jésus a donc refait le parcours de la nuit du Jeudi saint. La petite troupe dépasse le jardin de Gethsémani et gravit le mont des Oliviers jusqu'à son sommet. Là, Jésus adresse à ses disciples un solennel adieu, et après une dernière bénédiction, il s'élève majestueusement devant ses disciples prosternés, et bientôt une nuée lumineuse le cache à tous les regards.

Le dernier geste de Jésus est une bénédiction. Quelle délicatesse! Aujourd'hui, Jésus continue d'envelopper chacun de nous de la même sollicitude et du même amour que durant sa vie mortelle. A la chapelle, la bénédiction des médailles nous le rappelle. Par ce geste sacré de bénédiction institué par l'Eglise, nous sommes préparés à recevoir les grâces et disposés à y coopérer.
Jésus est monté au ciel mais il reviendra parmi nous. Au cours de chaque messe, après la Consécration, demandons avec ferveur le second « avènement de Jésus-Christ notre Sauveur ».

La Pentecôte Ils virent apparaître comme une sorte de feu qui se partageait en langues et qui se posa sur chacun d'eux. Alors ils furent tous remplis de l'Esprit-Saint. (Actes 2, 1-4)

 Une belle mosaïque nous rappelle le souvenir lumineux de l'irruption du Saint-Esprit dans la vie de sainte Louise de Marillac. Le jour de Pentecôte 1623, en l'église St.-Nicolas-des-Champs à Paris, Louise reçut toute consolation et l'annonce de sa mission. Elle en gardera toute sa vie une dévotion particulière pour la troisième personne de la Trinité.

L'Esprit-Saint est à l'oeuvre dans l'Eglise et dans nos vies. Qu'à l'exemple des apôtres, transformés soudainement par la visite de l'Esprit de Dieu, nous devenions des ouvriers infatigables de son règne.Comme les apôtres, faire retraite avec Marie pour se rendre disponible à l'Esprit-Saint.

L'Assomption.  l'Assomption de Marie, implicitement contenue dans l'Evangile et enseignée par l'Eglise.

 La dernière demeure de la Sainte Vierge est probablement la ville d'Ephèse. Là, au terme de sa vie terrestre que la tradition orientale appelle dormition, Marie a été élevée en corps et en âme à la gloire du Ciel. Le corps de Marie n'a pas connu la corruption. Le 1er novembre 1950, Pie XII a proclamé solennellement le dogme de l'Assomption de Marie, participation singulière à la Résurrection du Christ et anticipation de notre propre résurrection. Ce privilège accordé à la Vierge Marie découle de sa maternité divine, exempte de toute faute personnelle et préservée du péché originel, du fait de son immaculée conception, la glorification de son corps a été immédiate.

C'est ici qu'en 1830 Catherine a vu la Sainte Vierge, « en chair et en os » a-t-elle dit, « vêtue d'une robe de soie blanche aurore ». Elle a reçu de Marie la mission de faire frapper une médaille dont la diffusion extraordinaire a préparé le dogme de l'Immaculée Conception, proclamé en 1854.Marie est la première créature à partager déjà la victoire du Christ ressuscité, nous montrant par avance la gloire qui nous est réservée. Demandons la grâce de ne pas passer un seul jour sans adresser à Marie, notre Mère, une fervente prière et, mieux encore, la récitation du chapelet.

Le couronnement de la Vierge Marie est Mère du Roi, Mère du Créateur et Mère du Sauveur. Marie est donc Reine.

En 1954, pour le centenaire du dogme de l'Immaculée Conception, le pape Pie XII a institué la fête liturgique de « La Sainte Vierge Marie, Reine », le 22 août. Il ne s'agit pas d'une nouvelle vérité à croire. En effet, la dignité royale de Marie a de tout temps été formulée dans les documents anciens de l'Eglise et dans les livres liturgiques. L'intention du pape était d'offrir aux chrétiens une occasion de louer Marie en ranimant la mémoire de cette tradition ancienne à laquelle correspond aussi une importante iconographie. Plus proche de nous, le Concile Vatican II a rappelé que la Vierge Immaculée, après avoir été élevée avec son corps et son âme à la gloire du ciel, a été exaltée par le Seigneur comme Reine de l'Univers. Il faut comprendre la royauté de Marie dans l'esprit de l'Evangile, c'est-à-dire comme un service. Marie est une Reine maternelle, puisqu'elle est notre Mère dans l'ordre de la grâce, et une Reine suppliante qui intercède pour chacun de nous.

Par la fresque céleste où règne Marie avec simplicité, par les deux Coeurs de la coupole, brûlants de Charité, par la Vierge au Globe qui porte avec amour la terre contre son coeur, par la Vierge aux Rayons couronnée et auréolée d'étoiles, ici nous contemplons Marie, associée parfaite de l'Unique Rédempteur, parfaite associée de l'Unique Médiateur.

Marie n'attend qu'une chose : qu'on lui demande de répandre en nos coeurs les grâces divines Celle qu'elle préfère, c'est de nous changer de pécheurs en saints...Aimer et faire aimer notre Reine.

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 22:04

Les Mystères Douloureux

Ici commence l'histoire de la Passion du Christ. Ces dix-huit heures terribles endurées par Jésus avant sa mort nous découvrent les profondeurs de l'amour de Dieu pour nous. Elles sont la source de notre salut. La Passion selon saint Jean, que la liturgie romaine fait lire le vendredi saint, est la plus touchante. Non seulement Jean est un conteur sans pareil, mais il a vu et entendu. Disciple de la première heure et de la dernière, il écrit ses mémoires à Ephèse, à la fin du premier siècle.

Son évangile commence « au ciel », près de Dieu, avec un prologue impressionnant, d'où son symbole, l'aigle. Son récit possède une puissance d'évocation extraordinaire. Il fourmille d'images de la création : la lumière, l'eau, le vent, et des réalités familières de la vie: la vigne, le pain, le berger. C'est une image vivante de son Maître que Jean nous laisse, lui le témoin et l'ami. Cette méditation s'ouvre sur l'Agonie de Jésus à Gethsémani, où le Christ vit un moment particulièrement angoissant. Ce qu'il doit lui en coûter d'adhérer à la volonté du Père apparaît dans les mystères suivants, la Flagellation, le Couronnement d'épines, le Portement de Croix, le Crucifiement et la Mort. Ces mystères révèlent l'amour de Dieu et le sens même de l'homme et conduisent le croyant à revivre la mort de Jésus en se mettant au pied de la croix, près de Marie.

L'Agonie de Jésus à Gethsémani

Mon âme est triste à en mourir. Demeurez ici et veillez. (Marc 14,34)

La Sainte Vierge est apparue à Catherine, debout sur un demi-globe terrestre, ses pieds écrasant un serpent, symbole du Malin. Dans le combat spirituel, nous ne sommes pas seuls. Marie combat pour nous et avec nous, si nous lui demandons.

Pierre aime Jésus. Il se croit prêt à tous les sacrifices. Mais au moment crucial où Jésus a besoin de lui, il s'endort... Que la prière devienne l'acte le plus important de notre vie...

 Prier avec Jésus à l'heure de sa plus grande épreuve, c'est la première charité que nous pouvons avoir vis-à-vis de Lui.

La Flagellation

Alors Pilate ordonna d'emmener Jésus pour le flageller. (Jean 19,1)

Les experts ont relevé sur le linceul de Turin les empreintes d'environ 120 coups.

Parmi les victimes de la brutalité humaine, il y a ceux qui subissent la torture par fidélité à leur foi. Ordonné prêtre en cette Chapelle, en 1826, saint Jean-Gabriel Perboyre, Prêtre de la Mission, a subi le martyre en Chine en 1840 dans des conditions très proches de la Passion du Christ. Sa dépouille repose à la Chapelle Saint-Vincent-de-Paul.

Ouvrir les yeux, regarder la foule insouciante et indifférente devant le spectacle affreux des horreurs infligées à Jésus. Regarder les bourreaux déchaînés le frapper avec une cruauté inouïe… Demandons la grâce de compatir aux souffrances des autres et de nous unir à Jésus, comme Marie, dans nos souffrances. Comment oublier ce sang versé pour moi ?

Le Couronnement d'épines

Les soldats tressèrent une couronne d'épines, et la lui mirent sur la tête ; puis ils le revêtirent d'un manteau de pourpre. Ils s'avançaient vers lui et ils disaient : « Honneur à toi, roi des Juifs ! » Et ils le giflaient. (Jean 19, 2-3)

La couronne d'épines est vénérée à Notre-Dame tous les premiers vendredis du mois et les vendredis de Carême.

Tout le temps de son séminaire, soeur Catherine voit, pendant la messe, le Christ présent dans l'Eucharistie. Le 6 juin 1830, en la fête de la Sainte Trinité : « Notre Seigneur m'apparut comme un Roi, avec la croix sur sa poitrine...» Cette vision témoigne de la royauté eucharistique du Christ. De son tabernacle, Jésus-Hostie règne sur l'univers : Il est le Dieu tout-puissant, le Maître devant qui tout genou fléchit au ciel, sur la terre et dans les enfers.

Que la Vierge Marie nous aide à reconnaître en tout homme outragé la Sainte Face couronnée d'épines.

Le Portement de Croix

Jésus, portant lui-même sa croix, sortit en direction du lieu dit Le Crâne, ou Calvaire, en hébreu : Golgotha. (Jean 19, 17)

Au XVIIIe siècle se diffusent les 14 stations sous l'influence de saint Léonard de Port-Maurice qui en fit ériger 572, dont celui du Colisée à Rome. Chaque année, le Pape le parcourt au jour du Vendredi Saint.

Les 14 tableaux en marbre de Carrare qui couvrent les murs de la chapelle datent de 1930, centenaire des apparitions. Comme toujours, neuf stations illustrent des faits rapportés par les évangélistes, les cinq autres des épisodes rapportés par la tradition. Parcourir le chemin de croix, c'est pénétrer dans les profondeurs de l'amour de Dieu et découvrir la source de notre salut éternel. C'est aussi apprendre à porter les fardeaux les uns des autres.

Ceux qui ont applaudi aux miracles de Jésus, les amis des jours heureux, ont disparu. Un petit groupe de femmes lui est seul resté fidèle et le suit, ainsi que celui que Jésus aimait, comme se nomme lui-même saint Jean. Puissions-nous être désormais avec le petit groupe de ceux qui consolent Jésus par leur fidélité et leur amour.

Tous ces pauvres qui souffrent partout, c'est là mon poids et ma douleur, disait saint Vincent.

Le Crucifiement et la Mort de Jésus Jésus, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là le disciple la prit chez lui. (Jean 19, 25-27)

Jean tiendra auprès de la Mère de Jésus la place de son Fils qui va mourir, il l'abritera, la nourrira, l'aimera. Après sa mort, une ultime révélation de l'amour de Jésus nous est donnée par un dernier acte chargé de symbole : son coeur est transpercé par une lance et il en sort du sang et de l'eau.

 Au pied de la croix, Marie devient Mère des hommes. Le don de la médaille en notre chapelle, c'est le cadeau d'une mère qui protège et guide ses enfants pour les amener à Dieu. Et Dieu a choisi pour cela une chapelle dédiée au Sacré-Coeur !

 Demandons de contempler le Christ crucifié, perfection de l'amour, dans la messe qui renouvelle sans cesse le sacrifice de la croix. L'autel de nos églises est un nouveau calvaire.

En apparence, Jésus est abandonné de son Père, Marie est abandonnée de son Fils. Quand l'épreuve nous accable, regardons Jésus, regardons Marie.

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 22:02

Les Mystères Lumineux

Ce nouveau cycle du rosaire, établi par Jean-Paul II dans la lettre apostolique Le Rosaire de la Vierge Marie, amène à contempler le mystère du Christ qui est lumière. Cette dimension est particulièrement visible durant les années de sa vie publique.

Le récit de saint Marc commence au désert, d'où son symbole le lion. Marc est un compagnon de l'apôtre Paul lors de son premier voyage. Il vit à Rome, vers l'an 70, où il est le confident et le secrétaire de Pierre. Son évangile transmet donc la catéchèse du chef des Apôtres. C'est le plus bref des évangiles, écrit dans un style simple, vivant et pittoresque, riche en détails concrets. Sans doute Pierre avait-il gardé de son métier de pêcheur l'aptitude à observer !

Cinq moments de la vie du Christ ont été choisis par Jean-Paul II. Le Baptême au Jourdain nous fait entendre la voix du Père qui proclame Jésus son Fils bien-aimé. A Cana, le Christ, par son premier miracle, ouvre le coeur des disciples à la foi grâce à l'intervention de Marie. Quand Jésus annonce l'Avènement du Royaume de Dieu et invite à la conversion, il commence son ministère de miséricorde. Lors de la Transfiguration, le Christ resplendit de la gloire de la divinité, et le Père le donne à reconnaître aux Apôtres pour qu'ils l'écoutent. Dans l'Eucharistie, le Christ se fait nourriture par son Corps et par son Sang, sous les signes du pain et du vin.

Le Baptême de Jésus

C'est toi mon Fils bien-aimé ; en toi j'ai mis tout mon amour. (Marc 1,11)

 La scène du Jourdain est l'annonce magnifique du baptême chrétien. En cette chapelle de la Maison Mère des Filles de la Charité, sainte Louise de Marillac, fondatrice de la Compagnie avec saint Vincent de Paul, nous éclaire de sa spiritualité si profonde. Elle aimait particulièrement saint Jean et saint Paul, et s'émerveillait comme eux devant la richesse du don reçu au baptême qui unit la créature à son Créateur et nous fait ainsi enfants de Dieu.

 La vie du baptisé est vie du Christ en lui. Demandons la grâce de consentir entièrement à ce que Dieu veut voir en nous. « Plus de résistance à Jésus, plus d'actions que pour Jésus, plus de pensées qu'en Jésus, enfin plus de vie que pour Jésus et le prochain », disait sainte Louise.

Les Noces de Cana

Il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui. (Jean 2,11) 

Le premier miracle de Jésus, le premier signe public de sa puissance divine, se produit à la prière de Marie. A la chapelle, la Vierge Marie nous invite à croire en la toute-puissance de son intercession : elle promet des grâces à ceux qui porteront la médaille avec confiance. Ainsi cet évangile de Cana est-il repris dans la liturgie de la messe de la fête de Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse, le 27 novembre.

 Comme autrefois à Cana, Jésus est toujours présent et agissant dans notre vie quotidienne. Recourons avec confiance à sa Mère : « Là où elle est, il y a tout », disait saint Jean Bosco.

L'Avènement du Royaume de Dieu

Les temps sont accomplis : le Règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. (Marc 1, 15)

Le coeur de saint Vincent de Paul, contenu dans un petit reliquaire doré, rappelle ici la miséricorde et l'amour gratuit de Dieu. Dans sa vie de prêtre, la prise de conscience de la misère spirituelle est décisive pour M. Vincent. Le recours au sacrement de réconciliation est le remède que Dieu lui suggère de prêcher aux pauvres gens des champs, le 25 janvier 1617, en la fête de la conversion de saint Paul. Cet événement a donné naissance à l'une des grandes oeuvres de son apostolat : la fondation de la Congrégation de la Mission.

 Laissons-nous entraîner dans la générosité de Dieu en allant recourir à l'Eglise qui, malgré toutes ses faiblesses, accomplit ce service de réconciliation de l'homme avec Dieu. La Vierge Marie, elle qui est sans péché, n'attend qu'un mot, qu'un geste, qu'un appel pour nous décider à recevoir le sacrement du pardon.

La Transfiguration

Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmène, eux seuls, à l'écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux. (Marc 9, 2)  

La chapelle a été bénie solennellement le 6 août 1815, en la fête de la Transfiguration !

La Transfiguration du Seigneur jette une lumière éblouissante sur notre vie quotidienne. En se manifestant aux disciples, tel qu'il est réellement c'est-à-dire le Fils de Dieu, le Christ nous découvre le destin transcendant de notre nature humaine. Demandons par Marie la grâce de découvrir dans la divinité de Jésus un motif d'assurance dans l'apostolat, de foi et d'espérance dans l'épreuve.

L'Eucharistie

« Prenez, ceci est mon corps ». Et il leur dit : « Ceci est mon sang, le sang de l'Alliance, répandu pour la multitude ». (Marc 14, 22 ; 24)

Le sacrement de l'Eucharistie est au centre de la spiritualité des trois grands saints de la Chapelle. Sainte Louise, quant à elle, est pleine de reconnaissance pour « cette invention amoureuse de s'unir à nous », dont le dessein est de « sanctifier les âmes par cette présence continuelle quoique invisible ».

Prions pour que toutes nos actions deviennent « actes eucharistiques », comme le Lavement des pieds que saint Jean a mis dans son évangile à la place de l'institution de l'Eucharistie. Dans l'Eucharistie nous unissons tous nos actes d'offrande à l'offrande de Jésus. Saint Vincent traduisait cela par son expression favorite : se donner à Dieu.

 Marie, premier tabernacle de l'histoire...

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 22:01

Les mystères joyeux

 L'évangile de saint Luc est le plus riche sur l'enfance de Jésus. Son symbole est le taureau, un des quatre êtres vivants qui entourent le trône de Dieu dans l'Apocalypse de saint Jean.
Médecin d'origine païenne, Luc est le compagnon de Paul dans ses voyages.

Ses qualités littéraires, sa délicatesse, et la joie qui l'habite, et qu'il veut communiquer, de la venue parmi les hommes du Fils de Dieu pour leur salut, se déploient dans les deux parties de son oeuvre, le troisième évangile et les Actes des Apôtres.

Le premier cycle du Rosaire est caractérisé par la joie qui rayonne de l'événement de l'Incarnation. Cela est évident dès l'Annonciation, avec le salut de l'Ange Gabriel à la Vierge de Nazareth : «Réjouis-toi, Marie». C'est une note d'exultation qui marque la rencontre avec Elisabeth lors de la Visitation. Une atmosphère de liesse baigne la Nativité ou naissance de l'Enfant divin à Bethléem.

Les derniers mystères conservent cette note de joie mais ils anticipent les signes du drame : la Présentation de Jésus au Temple, avec la prophétie des jours douloureux, et le Recouvrement de Jésus après sa disparition pendant trois jours qui manifeste l'exigence absolue de sa mission.

 

L'Annonciation Marie dit alors : Voici la servante du Seigneur; que tout se passe pour moi selon ta parole. (Luc 1,38)

L'apparition de la Sainte Vierge à sainte Catherine s'est déroulée dans un climat spirituel très semblable à celui de l'Annonciation : la douceur d'une rencontre personnelle, pleine d'intimité; la certitude d'une initiative soudainement venue de Dieu; le recueillement et le silence. A l'annonce de sa mission, la réponse de Catherine est, comme celle de Marie, celle du dévouement absolu aux intérêts de Dieu. Telle mère, telle fille !

Dieu respecte les êtres qu'il a créés. Il les conduit avec amour. Que la grâce de l'Annonciation descende dans nos coeurs en transformant la peur de Dieu en confiance filiale, le refus de Dieu en générosité.

La Visitation Heureuse celle qui a cru à l'accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. (Luc 1,45)

Fête de la foi et de la joie,  la Visitation est aussi celle du service fraternel. Ainsi Marie a-t-elle inspiré plus d'un chrétien ! Sainte Catherine, après avoir rencontré la Sainte Vierge, a travaillé à l'hospice de Reuilly, dans le don le plus total, au service des vieillards et des pauvres, pendant quarante-six ans...

A travers Marie, Dieu comble toute une famille de grâces et de bénédictions. Demandons la grâce de laisser Dieu vivre en nous pour le donner aux autres, comme Marie. Comme Elisabeth, ouvrons la porte à Marie. Quand le Saint-Esprit voit Marie dans une âme, il s'y précipite...

La Nativité  Et elle mit au monde son Fils premier-né; elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle commune.(Luc 2, 7)

Noël, fête de la naissance du Fils de Dieu à Bethléem, est aussi fête de la naissance spirituelle du Christ dans le coeur des croyants en tous les lieux du monde et au cours de tous les temps. Avec la médaille miraculeuse, Dieu fait naître et grandir la foi sur tous les continents : c'est tous les jours Noël !

Dieu s'est fait semblable à nous pour nous faire voir comment nous devons vivre. Puisqu'Il s'incarne dans un enfant et vient au monde dans la pauvreté, demandons la grâce du détachement des richesses et de la considération sociale.

 Ce n'est pas la crainte, c'est l'amour que Dieu veut dans nos coeurs.

La Présentation de Jésus au Temple

Siméon prit l'enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s'en aller dans la paix, selon ta parole. (Luc 2, 28-30)

Voici le Christ Serviteur souffrant, voici Marie, la Mère au coeur transpercé : le revers de la médaille parle le même langage. Avec les deux coeurs, l'un couronné d'épines, l'autre percé d'un glaive, et la lettre M entrelacée avec la Croix qui la surmonte, il dit le mystère de la vie du Christ et de sa Mère, le mystère de l'Eglise et de l'humanité, le mystère de toute vie humaine. Il n'y a pas de joie sans ombre sur cette terre...C'est entre les bras de Marie que Siméon trouve le Sauveur. Demandons à Marie de nous donner Jésus.

Le Recouvrement de Jésus au Temple

Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela? Vois comme nous avons souffert en te cherchant, ton père et moi ! (Luc 2, 48)

Durant ces trois jours, Marie souffre loin de Jésus. Ainsi Catherine, pendant cinq ans, a-t-elle vécu un véritable exil. Elle s'est heurtée à l'opposition de son père qui, devant sa fermeté, a fini par admettre sa vocation. C'est dans la joie qu'elle a pu entrer au noviciat de la rue du Bac le 21avril 1830.

 Marie et Joseph ont cherché Jésus avec empressement, avec fidélité, dans la prière, jusqu'à l'avoir retrouvé. Demandons la grâce de la persévérance.

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 21:57

Ô Vierge Immaculée, qui avez voulu apparaître tant de fois sur notre terre et nous avez donné la Médaille Miraculeuse, nous Vous saluons et nous Vous reconnaissons pour notre Reine.

Sous le signe de votre sainte Médaille, nous sommes à Vous et voulons être à Vous. Quelle soit toujours à nos yeux et à nos coeurs le gage de votre amour et le rappel de nos devoirs envers Vous.

Ô Mère de nos âmes, aidez-nous à fuir tout péché et à vivre fidèlement dans la grâce de Votre Fils.

Ô Mère de toutes les âmes, aidez-nous à être apôtres et à sauver nos frères pour qui Jésus est mort en croix.

Ô Mère de toutes les grâces, donnez à notre pays les religieuses et les prêtres dont il a tant besoin.

Reine du ciel, qui êtes venue au monde sans aucun péché, obtenez-nous de quitter ainsi cette terre pour monter vers Vous, dans le beau royaume de Votre Fils.

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 21:56

O Marie concue sans péché,

Regardez la France

Priez pour la France

Sauvez la France. 

Plus elle est coupable,

Plus elle a besoin de votre intercession.

Un mot à Jésus reposant dans vos bras, et laFrance est sauvée.

O Jésus obéissant à Marie, Sauvez l 'Eglise et la France.

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