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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 21:16
« Priez le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers »



Un jour que je pensais à ce que je pouvais faire pour sauver les âmes, une parole de l'Evangile m'a montré une vive lumière. Autrefois Jésus disait à ses disciples en leur montrant les champs de blés mûrs : « Levez les yeux et voyez comme les campagnes sont déjà assez blanches pour être moissonnées » (Jn 4,35), et un peu plus tard : «  A la vérité la moisson est abondante mais le nombre des ouvriers est petit ; demandez donc au maître de la moisson qu'il envoie des ouvriers ». Quel mystère ! Jésus n'est-il pas tout-puissant ? Les créatures ne sont-elles pas à celui qui les a faites ? Pourquoi Jésus dit-il donc : « Demandez au maître de la moisson qu'il envoie des ouvriers » ? Pourquoi ?

      Ah ! c'est que Jésus a pour nous un amour si incompréhensible qu'il veut que nous ayons part avec lui au salut des âmes. Il ne veut rien faire sans nous. Le créateur de l'univers attend la prière d'une pauvre petite âme pour sauver les autres âmes rachetées comme elle au prix de tout son sang. Notre vocation à nous ce n'est pas d'aller moissonner dans les champs de blés mûrs. Jésus ne nous dit pas : « Baissez les yeux, regardez les campagnes et allez les moissonner ». Notre mission [comme Carmélites] est encore plus sublime. Voici les paroles de notre Jésus : « Levez les yeux et voyez. Voyez comme dans mon Ciel il y a des places vides, c'est à vous de les remplir ; vous êtes mes Moïse priant sur la montagne (Ex 17,8s). Demandez-moi des ouvriers et j'en enverrai, je n'attends qu'une prière, un soupir de votre coeur ! »

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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 21:12

Deux enfants de l’œuvre d’Auteuil, un Orphelin Apprenti et un Premier Communiant, sont présentés à Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus par une religieuse carmélite. Cette religieuse, fille d’un des premiers collaborateurs de l’abbé Roussel à Auteuil, fut, au Carmel de Lisieux, la novice et l’amie de Celle qui devait devenir, si peu de temps après sa mort, une Sainte vénérée de tout l’Univers, et c’est par elle que Thérèse connut et aima, de son vivant, les enfants de l’abbé Roussel.

 SainteTh-r-se-de-Lisieux

Ce monument, œuvre du Maître Maillard, a pour but de rappeler ces liens intimes de prière et de profonde sympathie qui existèrent, de 1882 à 1897, entre l’œuvre d’Auteuil et sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. Du haut du ciel, la petite Sainte a prouvé par les faveurs innombrables accordées aux prières de ses orphelins, qu’elle agréait leurs hommages et acceptait vraiment de devenir leur « petite Maman »


« Je sens que ma mission va commencer, ma mission de faire aimer le Bon Dieu comme je l’aime de donner aux âmes ma petite voie de confiance et d’abandon. je veux passer mon ciel à faire du bien sur la terre. »

(Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus)

 

« Chaque fois que Papa m’écrivait, je montrais ses lettres à Sœur Thérèse et ensemble nous priions pour les orphelins. » (Sœur Marie de la Trinité)

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