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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 15:25

Bernadette témoigne d'apparitions de la Vierge à partir de 1858 . Lors de sa neuvième apparition, elle suit les indications de la Vierge < et découvre une source d'eau au pied de la grotte de Massabielle, à Lourdes . Entre le 11 février  et le 16 juillet 1858  la Vierge lui apparaît dix-huit fois.

 

Jeudi 11 février  1858  Avec sa sœur Marie (1846 -1892 ), dite Toinette, et Jeanne Abadie, une amie, Bernadette se rend le long du Gave  pour ramasser des os et du bois mort. Du fait de sa santé précaire, elle hésite à traverser le Gave, gelée, comme sa sœur et son amie. Elle est alors surprise par un bruit et lève la tête vers la grotte de Massabielle : « J'aperçus une dame vêtue de blanc : elle portait une robe blanche, un voile blanc également, une ceinture bleue et une rose jaune sur chaque pied ». Bernadette récite une prière, la dame disparaît.

 

Dimanche 14 février 1858. Ses parents interdisent à Bernadette de retourner à la grotte. Elle insiste, ils cèdent. Sur place, elle récite des chapelets  et voit apparaître la dame. Elle lui jette de l'eau bénite. La dame sourit, incline la tête et disparaît.

 

Jeudi 18 février 1858. Bernadette, sous la pression d'une dame de la bourgeoisie lourdaise, demande à la dame de lui écrire son nom. Celle-ci lui répond : « Ce n'est pas nécessaire ».

Puis elle ajoute « Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l'autre. Voulez-vous avoir la grâce de venir ici pendant quinze jours ? »

 

Vendredi 19 février  1858. Bernadette vient à la Grotte avec un cierge béni et allumé (ce qui est devenu, depuis, une coutume). La dame apparaît brièvement.

 

Samedi 20 février  1858. La dame apprend une prière personnelle à Bernadette qui, à la fin de sa vision, est saisie d'une grande tristesse.

 

Dimanche 21 février  1858. Une centaine de personnes accompagnent Bernadette. La dame se présente (à Bernadette seule) et le commissaire de police Jacomet l'interroge sur ce qu'elle a vu. Bernadette se contente de répéter : « aquerò » (cela)

 

Mardi 23 février  1858. Accompagnée de cent cinquante personnes, Bernadette se rend à la grotte où l'apparition lui révèle un secret « rien que pour elle ».

 

Mercredi 24 février 1858. La dame transmet un message à Bernadette : « Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! Priez Dieu pour les pécheurs ! Allez baiser la terre en pénitence pour les pécheurs ! »

 

Jeudi 25 février  1858. Trois cents personnes sont présentes. Bernadette explique que la dame lui demande de boire à la source : « Allez boire à la fontaine et vous y laver. Vous mangerez de cette herbe qui est là. ». Bernadette racontera plus tard : « Je ne trouvai qu'un peu d'eau vaseuse. Au quatrième essai je pus boire. ». La foule l'accuse d'être folle et elle répond : « C'est pour les pécheurs ».

 

Samedi 27 février  1858. Huit cents personnes accompagnent Bernadette. L'Apparition reste silencieuse, Bernadette boit l'eau.

 

Dimanche 28 février  1858. Deux mille personnes assistent à l'extase de Bernadette qui prie, baise la terre, rampe sur les genoux. Le juge Ribes la menace de prison.

 

Lundi 1er mars  1858. Mille cinq cents personnes accompagnent Bernadette, dont, pour la première fois, un prêtre. La même nuit, Catherine Latapie, une amie de Bernadette, se rend à la Grotte et trempe son bras déboîté dans l'eau de la source : son bras et sa main retrouvent toute leur souplesse.

 

Mardi 2 mars  1858. La foule est très importante. La dame demande à Bernadette : « Allez dire aux prêtres qu'on vienne ici en procession et qu'on y bâtisse une chapelle ». L'abbé Peyramale, curé de Lourdes veut connaître le nom de la dame et exige en sus une preuve précise : il veut voir fleurir le rosier/églantier de la Grotte en plein hiver.

 

Mercredi 3 mars  1858. Trois mille personnes accompagnent Bernadette. La vision ne vient pas. Plus tard, Bernadette se sent appelée et retourne à la grotte où elle demande son nom à la Dame qui lui répond par un sourire. Le curé Peyramale insiste : « Si la Dame désire vraiment une chapelle, qu'elle dise son nom et qu'elle fasse fleurir le rosier de la Grotte »

 

Jeudi 4 mars  1858. Environ huit mille personnes attendent un miracle à la grotte. La vision est silencieuse. Pendant vingt jours, Bernadette ne ressent plus l'invitation à se rendre à la grotte.

 

Jeudi 25 mars  1858. L'apparition se montre à Bernadette et dit en Gascon  bigourdan— la langue que parlait Bernadette —, levant les yeux au ciel et joignant ses mains : « Que soy era immaculada councepciou ». Bernadette retient ces mots, qu'elle ne comprend pas, et court les dire au curé, qui est troublé : quatre ans plus tôt, le pape Pie IX  a fait de l'"Immaculée Conception de Marie"  un dogme  et Bernadette dit ignorer qu'elle désigne la Vierge . Le rosier n'a toujours pas fleuri.

 

Mercredi 7 avril  1858. Le docteur Douzous constate que la flamme du cierge que tient Bernadette pendant l'apparition entoure sa main sans la brûler.

 

Jeudi 16 juillet  1858. C'est la dernière apparition. Une palissade interdit l'accès à la grotte. Bernadette franchit le Gave  et voit la vierge exactement comme si elle se trouvait devant la grotte.

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 15:23

La reconnaissance des apparitions par l'Église

 

Le 28 juillet 1858 , soit douze jours seulement après la dernière apparition, Mgr Laurence, évêque de Tarbes, réunit une commission d'enquête destinée à établir le crédit que l'Église doit apporter aux affirmations de Bernadette Soubirous. Cette commission est chargée de vérifier la validité des « miracles » annoncés, en recueillant des témoignages divers et les avis de scientifiques ou de gens d'Église. Elle est aussi chargée d'interroger Bernadette dont la sincérité semblera « incontestable » (dixit) à l'évêque : « Qui n'admire, en l'approchant, la simplicité, la candeur, la modestie de cette enfant ? Elle ne parle que quand on l'interroge ; alors elle raconte tout sans affectation, avec une ingénuité touchante, et, aux nombreuses questions qu'on lui adresse, elle fait, sans hésiter, des réponses nettes, précises, pleines d'à propos, empreintes d'une forte conviction ». Le fait que la jeune fille répète des mots dits par la Vierge qu'elle ne pouvait (pense-t-on alors) pas connaître eu égard à son manque d'instruction, sera un argument décisif. Entre-temps, la foule des pèlerins venant voir la grotte et y demander de l'aide à Marie ne cesse de croître, il vient des gens de toute l'Europe et de nouveaux témoignages de miracles s'accumulent. « Si l'on doit juger l'arbre par ses fruits, nous pouvons dire que l'apparition racontée par la jeune fille est surnaturelle et divine ; car elle a produit des effets surnaturels et divins » Quatre ans plus tard, le 18 janvier 1862 , l'évêque rend son avis — favorable : « Nous jugeons que l'Immaculée Marie, Mère de Dieu, a réellement apparu à Bernadette Soubirous, le 11 février 1858 et les jours suivants, au nombre de dix-huit fois, dans la grotte de Massabielle, près de la ville de Lourdes ; que cette apparition revêt tous les caractères de la vérité, et que les fidèles sont fondés à la croire certaine. Nous soumettons humblement notre jugement au Jugement du Souverain Pontife, qui est chargé de gouverner l'Église universelle ».

 

C'est ainsi que Lourdes, modeste chef-lieu des Pyrénées, soigneusement évité par le tourisme thermal alors en pleine explosion — son eau n'avait pas les propriétés curatives attribuées à celles de Luchon , Cauterets  ou Bagnères-de-Bigorre — est vite devenue la ville touristique la plus fréquentée de la région. Un fait souvent oublié : à Garaison (aujourd'hui, Monléon-Magnoac  à 70 km de Lourdes), une jeune fille nommée Anglèze de Sagasan avait affirmé avoir entendu la vierge lui demander de construire une chapelle près de la source. Cela se passait vers 1520 . La chapelle a bien été construite et la ville a été un lieu de dévotion et de tourisme religieux aux siècles suivants.

 

Le départ pour Nevers

 

Bernadette souhaitait faire sa communion et pour cela, elle devait apprendre à lire et à écrire en Français. Elle est donc admise à "l'école des indigents", à l'hospice de Lourdes, tenu depuis 1836 par les Sœurs de la Charité de Nevers. Là, elle s'instruit, apprend à lire et apprend le catéchisme et un métier. Les observateurs de l'époque notent que son recueillement en prière est impressionnant, mais qu'elle est aussi gaie, enjouée, espiègle et plutôt autoritaire avec ses compagnes — qui l'apprécient néanmoins beaucoup. Après réflexion elle choisit la congrégation des Sœurs de la charité de Nevers pour vivre son désir de vie religieuse. La Maison-Mère de la congrégation est à Nevers. Avec ses supérieures, elle est d'une obéissance à toute épreuve, comme en témoigne une anecdote : on avait interdit à Bernadette de retourner à la grotte et on lui demanda : « Si la Vierge t’ordonnait d’y aller, que ferais-tu ? ». Bernadette répondit : « Je reviendrais demander la permission à Monsieur le Curé ».À l'extérieur, on commence à rendre un inquiétant culte à la jeune bigourdane . Sa photo s'achète, les journaux parlent d'elle, on veut la voir. Le plus sage est de l'éloigner de Lourdes. Certaines personnes, comme l'essayiste britannique Ruth Harris (Lourdes. La grande histoire des apparitions, des pèlerinages et des guérisons, Jean-Claude Lattès, 2001), n'hésitent pas à affirmer que Bernadette devait, en quelque sorte « disparaître » de son vivant afin que l'Église puisse maîtriser totalement la capitalisation des miracles lourdais.Pour une jeune fille sans dot, la vie de sœur était difficilement envisageable, mais Bernadette est désormais célèbre et divers couvents sont prêts à l'accueillir.Elle quitte donc les Pyrénées qu'elle ne reverra jamais. Elle rejoint le 7 juillet  1866, la congrégation des Sœurs de la Charité à Nevers . Elle y reste treize années pendant lesquelles elle sera traitée sans égards spéciaux. Elle occupe les postes d'aide-infirmière, de responsable de l'infirmerie et de sacristine. Les quatre dernières années, elle est surtout malade.Atteinte d'une tuberculose  osseuse, et souffrant de son asthme  chronique contracté à l'âge de 11 ans, lors de la grande épidémie de choléra  dans les Hautes-Pyrénées, elle meurt le 16 avril <> 1879 <> à Nevers > à l'âge de trente-cinq ans.Pour les besoins du procès en canonisation, son corps doit être reconnu. Son cercueil sera ouvert 3 fois et son corps retrouvé intact

 

Elle repose depuis 1925 dans une châsse de verre et de bronze dans la chapelle de l'Espace Bernadette à Nevers. Lors des exhumations, son corps fut lavé et le contact avec les "détergents" avait noirci sa peau : le corps de la vénérable Bernadette est intact, le squelette complet, les muscles atrophiés mais bien conservés ; la peau parcheminée paraît seule avoir subi l'humidité du cercueil. Elle a pris une teinte grisâtre et est recouverte de quelques moisissures et d'une certaine quantité de cristaux de sels calcaires (…) (Dr Talon et Dr Comte, chargés de l'examen du corps après 1923), cités par Dominique Lormier dans Bernadette Soubirous, éd. CMD, 1999. Dans le même livre on apprend que quelques années plus tard, la peau de Bernadette a noirci. Le visage de Bernadette et ses mains ont donc été recouverts d'un très fin masque de cire pour la présentation publique. Bernadette Soubirous a été béatifiée le 14 juin 1925  puis canonisée le 8 décembre  1933

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 15:21


En entrant dans la basilique de l'Immaculée Conception, sur le bas-côté droit, on peut lire gravée dans le marbre la déclaration solennelle de l'Évêque des Apparitions, Monseigneur Laurence : "Nous jugeons que l'Immaculée Marie, Mère de Dieu, a réellement apparu à Bernadette Soubirous, le 11 février 1858 et les jours suivants, au nombre de dix-huit fois, dans la grotte de Massabielle, près de la ville de Lourdes ; que cette apparition revêt tous les caractères de la vérité, et que les fidèles sont fondés à la croire certaine. Nous soumettons humblement notre jugement au Jugement du Souverain Pontife, qui est chargé de gouverner l'Eglise universelle".
Cette déclaration de l'évêque de Tarbes est capitale : 4 ans après les Apparitions, le 18 janvier 1862, il les reconnaît authentiques au nom de l'Eglise.
Mgr Laurence n'a pas laissé traîner les choses : les 18 apparitions ont eu lieu du 11 février au 16 juillet 1858, et dès le 28 juillet il constitue une Commission d'enquête "pour recueillir et constater les faits qui se sont passés ou qui pourraient se produire encore dans la grotte de Lourdes ou à son occasion; pour nous les signaler, nous en faire connaître le caractère, et nous fournir ainsi les éléments indispensables afin d'arriver à une solution"...

Le premier argument de l'évêque est que Bernadette n'a pas voulu tromper : elle est sincère et son témoignage présente toutes les garanties que nous pouvons désirer. "Qui n'admire, en l'approchant, la simplicité, la candeur, la modestie de cette enfant ? Elle ne parle que quand on l'interroge ; alors elle raconte tout sans affectation, avec une ingénuité touchante, et, aux nombreuses questions qu'on lui adresse, elle fait, sans hésiter, des réponses nettes, précises, pleines d'à propos, empreintes d'une forte conviction". Et l'évêque de souligner que Bernadette n'a été ni ébranlée par les menaces, ni tentée par les offres généreuses. "Toujours d'accord avec elle-même, elle a, dans les différentes interrogations qu'on lui a fait subir, constamment maintenu ce qu'elle avait dit, sans y rien ajouter, sans en rien retrancher. La sincérité de Bernadette est donc incontestable". Mais l'évêque va plus loin dans son argumentation : sincère, Bernadette ne s'est pas trompée : "Mais si Bernadette n'a pas voulu tromper, ne s'est-elle pas trompée elle-même ? N'a-t-elle pas cru voir et entendre ce qu'elle n'a point vu et entendu ? N'a-t-elle pas été victime d'une hallucination ? Comment pourrions-nous la croire? La sagesse de ses réponses révèle dans cette enfant un esprit droit, une imagination calme, un bon sens au-dessus de son âge. Le sentiment religieux n'a jamais présenté en elle un caractère d'exaltation ; on n'a constaté chez la jeune fille ni désordre intellectuel, ni altération des sens, ni bizarrerie de caractère, ni affection morbide qui aient pu la disposer à des créations imaginaires".

Autres dates importantes :

1907 : ouverture du procès ordinaire de béatification, achevé en 1909.

1909 : le 22 septembre, 1ère exhumation du corps de Bernadette. Le corps est retrouvé intact.

1913 : le 13 août, Pie X autorise l’introduction de la Cause de béatification.

1919 : le 3 avril : 2ème exhumation pour reconnaissance du corps.

1923 : le 18 novembre, Pie XI déclare l’héroïcité des vertus.

1925 : le 18 avril, 3ème exhumation. Le corps est toujours intact. Le 14 juin, béatification de Bernadette, par Pie XI, à Saint-Pierre de Rome. Le 18 juillet, le corps de Bernadette est placé dans une châsse, le visage et les mains recouverts d’une mince pellicule de cire. Le 3 août, transfert de la châsse, du noviciat à la chapelle du couvent Saint-Gildard.

1933 : le 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception, canonisation de Bernadette par Pie XI.

1958 : centenaire des apparitions de Lourdes. 4 millions et demi de pèlerins.

1979 : centenaire de la mort de sainte Bernadette.

Elle meurt le 16 avril 1879 dans de grandes souffrances. Elle est inhumée dans le parc du Couvent.

En ce 8 décembre 1933, le pape Pie XI prononce solennellement la formule de la canonisation de Bernadette : « En l'honneur de la Très Sainte et Indivisible Trinité, pour l'exaltation de la foi catholique et pour l'accroissement de la religion chrétienne, par l'autorité de Notre Seigneur Jésus Christ, des bienheureux apôtres Pierre et Paul et la Notre, après une mûre délibération et ayant souvent imploré le secours divin, de l'avis de Nos vénérables frères les cardinaux de la Sainte Église Romaine, les Patriarches, les Archevêques et Évêques, Nous déclarons et définissons Sainte la bienheureuse Marie-Bernard Soubirous et l'inscrivons dans le catalogue des Saints, statuant que sa mémoire sera pieusement célébrée dans l'Église universelle le 16 avril de chaque année, jour de sa naissance au ciel. Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. »

L’eau  Le jeudi 25 février 1858, Bernadette dit : «Aqueró (« Cela », terme utilisé par Bernadette pour désigner la Vierge Marie) me dit d’aller boire et me laver à la fontaine. N’en voyant pas, j’allai boire au Gave. Mais elle me fit signe, avec le doigt, d’aller sous la roche. J’y fus, et j’y trouvai un peu d’eau, comme de la boue, si peu qu’à peine je pus en prendre au creux de la main. Trois fois, je la jetai tellement elle était sale. A la quatrième fois, je pus.»   L’Évangile nous rapporte la scène suivante : Jésus fatigué par la route s’était assis près d’un puits. Une femme vint y puiser de l’eau. Jésus lui dit : «Celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; au contraire, l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source jaillissant en vie éternelle.» (Jean 4,14). La Bible nous dit que Dieu est notre rocher. Il est le roc sur lequel nous pouvons nous appuyer.
« Il est mon Dieu, le rocher où je me réfugie,... Vive le Seigneur ! Béni soit mon Roc ! » (Psaume 17).La lumière Jour et nuit, hiver comme été, les cierges brûlent à la Grotte. Le cierge c’est la lumière de la foi. Cette lumière, c’est le Christ. «Je suis la lumière du monde. Celui qui vient à ma suite ne marchera pas dans les ténèbres ; il aura la lumière qui conduit à la vie.» (Jean 8,12).Les foules Elles sont immenses, de toutes races, langues et nations. Les quelques pèlerins du début sont aujourd’hui 6 millions. A Lourdes, on vit déjà l’Église, rassemblement dans l’unité de tous les enfants de Dieu dispersés.Les malades Depuis la guérison de Catherine Latapie (1er mars 1858), ils affluent à Lourdes, venant chercher la guérison du corps, mais surtout la guérison du cœur, le courage de repartir et la joie de vivre.

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 15:15

4ème jour La Présentation de Jésus au Temple

Luc 2, 27-38 Il vint donc au Temple, poussé par l’Esprit, et quand les parents apportèrent le petit enfant Jésus pour accomplir les prescriptions de la Loi à son égard, il le reçut dans ses bras, bénit Dieu et dit : “ Maintenant, Souverain Maître, tu peux, selon ta parole, laisser ton serviteur s’en aller en paix ; car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples, lumière pour éclairer les nations et gloire de ton peuple Israël. ” Son père et sa mère étaient dans l’étonnement de ce qui se disait de lui. Syméon les bénit et dit à Marie, sa mère : “ Vois ! cet enfant doit amener la chute et le relèvement d’un grand nombre en Israël ; il doit être un signe en butte à la contradiction - et toi-même, une épée te transpercera l’âme ! - afin que se révèlent les pensées intimes de bien des coeurs. ” Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanouel, de la tribu d’Aser. Elle était fort avancée en âge. Après avoir, depuis sa virginité, vécu sept ans avec son mari, elle était restée veuve ; parvenue à l’âge de quatre-vingt-quatre ans, elle ne quittait pas le Temple, servant Dieu nuit et jour dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle louait Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.

Marie et Joseph offrent l’Enfant Jésus à Dieu son Père, comme tout premier-né en Israël. Toute la vie de Jésus sera une offrande. Il venait accomplir les sacrifices de l’ancienne Alliance et il s’offre toujours pour nous dans l’Eucharistie. L’Ecriture lui applique le verset du psaume 40, 7 : Tu ne voulais sacrifice ni oblation, tu m’as ouvert l’oreille. Tu n’exigeais holocauste ni victime, alors j’ai dit : Voici, je viens. Quand il s’est adressé aux personnes malades et handicapées, à Lourdes, le 15 août 1983, le pape Jean-Paul II, gravement blessé deux ans plus tôt, leur disait que, pour un chrétien, “ le plus beau geste à faire est celui de l’oblation ”. Nous réciterons donc cette dizaine à l’intention des malades, des handicapés, de leurs familles, pour qu’ils trouvent dans l’offrande d’eux-mêmes une issue à leur mal.

5ème jour Jésus, perdu et retrouvé au Temple

Luc 2, 41-52 Ses parents se rendaient chaque année à Jérusalem pour la fête de la Pâque. Et lorsqu’il eut douze ans, ils y montèrent, comme c’était la coutume pour la fête. Une fois les jours écoulés, alors qu’ils s’en retournaient, l’enfant Jésus resta à Jérusalem à l’insu de ses parents. -Le croyant dans la caravane, ils firent une journée de chemin, puis ils se mirent à le rechercher parmi leurs parents et connaissances. Ne l’ayant pas trouvé, ils revinrent, toujours à sa recherche, à Jérusalem. - Et il advint, au bout de trois jours, qu’ils le trouvèrent dans le Temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant ; et tous ceux qui l’entendaient étaient stupéfaits de son intelligence et de ses réponses. - A sa vue, ils furent saisis d’émotion, et sa mère lui dit : “ Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ? Vois ! ton père et moi, nous te cherchons, angoissés. ” - Et il leur dit : “ Pourquoi donc me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père ? ” Mais eux ne comprirent pas la parole qu’il venait de leur dire. Il redescendit alors avec eux et revint à Nazareth ; et il leur était soumis. Et sa mère gardait fidèlement toutes ces choses en son coeur. - Quant à Jésus, il croissait en sagesse, en taille et en grâce devant Dieu et devant les hommes.

Cet épisode annonce la mort et la résurrection du Seigneur : c’est au troisième jour que Jésus est retrouvé et qu’il ressuscite. Mais, chez Marie et Joseph, à cette heure-là, c’est l’incompréhension qui domine. Pourtant, sa mère “ garde fidèlement toutes ces choses en son coeur ” et la vie familiale reprend à Nazareth.Dans la société et dans l’Eglise, il faut tâcher au maximum de se comprendre. Mais l’effort n’est pas toujours couronné de succès. Il faut apprendre à vivre avec ceux que nous ne comprenons pas et qui ne nous comprennent pas, ceux que nous excluons ou qui se considèrent comme exclus.De son temps et aujourd’hui, Jésus est le grand Exclu. Et pourtant, c’est lui, le Sauveur. Nous réciterons cette dizaine pour tous ceux qui se sentent incompris ou exclus.

6ème jour Les noces de Cana

Jean 2, 1-11 Le troisième jour, il y eut des noces à Cana de Galilée, et la mère de Jésus y était. Jésus aussi fut invité à ces noces, ainsi que ses disciples. Or il n’y avait plus de vin, car le vin des noces était épuisé. La mère de Jésus lui dit : “ Ils n’ont pas de vin. ” Jésus lui dit : “ Que me veux-tu, femme ? Mon heure n’est pas encore arrivée. ” Sa mère dit aux servants : “ Tout ce qu’il vous dira, faites-le. ” Or il y avait six jarres de pierre, destinées aux purifications des Juifs, et contenant chacune deux ou trois mesures. Jésus leur dit : “ Remplissez d’eau ces jarres. ” Ils les remplirent jusqu’au bord. Il leur dit : “ Puisez maintenant et portez-en au maître du repas. ” Ils lui en portèrent. Lorsque le maître du repas eut goûté l’eau changée en vin - et il ne savait pas d’où il venait, tandis que les servants le savaient, eux qui avaient puisé l’eau - le maître du repas appelle le marié et lui dit : “ Tout homme sert d’abord le bon vin et, quand les gens sont ivres, le moins bon. Toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent ! ” Tel fut le premier des signes de Jésus, il l’accomplit à Cana de Galilée et il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui.

Marie voit la honte qui va frapper cette famille imprévoyante. A Lourdes, Marie voit les attentes des pèlerins et les pèlerins ont confiance dans son amour maternel.Marie n’opère pas de miracle. C’est son Fils qui fera couler le vin de la Nouvelle Alliance : Cana annonce la Cène et la Croix. Marie joue cependant un rôle décisif en disant aux serviteurs : “ Faites tout ce qu’il vous dira. ” Elle est bien placée pour leur donner cet ordre, elle qui a répondu à l’ange : “ Qu’il me soit fait selon ta parole. ”Nous offrirons cette dizaine de chapelet pour les jeunes qui cherchent leur voie. Marie leur dit, en leur montrant son Fils : “ Faites tout ce qu’il vous dira. ”

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 15:15

Chapelet-Rosaire-Neuvaine Ste Bernadette

 

Lors de la troisième apparition, Marie dit à Bernadette : “ Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours. ” Marie attend Bernadette. Marie nous attend. Nous ne resterons pas quinze jours à Lourdes. Il est donc d’autant plus important de nous préparer, de demander à la Vierge de nous préparer. Chaque jour, nous méditerons un des mystères du Rosaire dans lequel Marie est présente. Nous partirons d’un texte de l’Ecriture.Nous réciterons ensuite une dizaine de chapelet. Selon la recommandation du pape Jean-Paul II dans sa Lettre apostolique sur le Rosaire, nous inclurons dans le “ Je vous salue Marie ” la mention du mystère contemplé.Nous offrirons cette dizaine de chapelet à une intention qui corresponde à une des principales missions de Lourdes : la méditation nous aura orientés dans cette direction. Evidemment, bien d’autres lectures du texte de l’Ecriture seraient légitimes.

1er jour - L'Annonciation 2ème jour - La Visitation 3ème jour - La Nativité 4ème jour - La Présentation de Jésus au Temple 5ème jour - Jésus, perdu et retrouvé au Temple 6ème jour - Les noces de Cana  7ème jour - Marie à la Croix 8ème jour - La Pentecôte  9ème jour - L'Assomption et le couronnement de la Vierge

1er jour  L'Annonciation

Luc 1, 26-38Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, du nom de Nazareth, à une vierge fiancée à un homme du nom de Joseph, de la maison de David ; et le nom de la vierge était Marie. Il entra et lui dit : “ Réjouis-toi, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. ” A cette parole elle fut toute troublée, et elle se demandait ce que signifiait cette salutation. Et l’ange lui dit : “ Sois sans crainte, Marie ; car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu concevras dans ton sein et enfanteras un fils, et tu l’appelleras du nom de Jésus. Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut. Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père ; il régnera sur la maison de Jacob pour les siècles et son règne n’aura pas de fin. ” Mais Marie dit à l’ange : “ Comment cela sera-t-il, puisque je ne connais pas d’homme ? ” L’ange lui répondit : “ L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi l’être saint qui naîtra sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu’Élisabeth, ta parente, vient, elle aussi, de concevoir un fils dans sa vieillesse, et elle en est à son sixième mois, elle qu’on appelait la stérile ; car rien n’est impossible à Dieu. ” Marie dit alors : “ Je suis la servante du Seigneur ; qu’il m’advienne selon ta parole ! ” Et l’ange la quitta.

Marie a dit “ oui ”. Elle est la servante du Seigneur. Nous offrirons cette dizaine à l’intention de tous les bénévoles de Lourdes qui se mettent au service de Dieu en la personne de leurs frères, particulièrement les personnes malades et handicapées.

2ème jour La Visitation

Luc 1, 39-56 En ces jours-là, Marie partit et se rendit en hâte vers la région montagneuse, dans une ville de Juda. Elle entra chez Zacharie et salua Élisabeth. Et il advint, dès qu’Élisabeth eut entendu la salutation de Marie, que l’enfant tressaillit dans son sein et Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint. Alors elle poussa un grand cri et dit : “ Bénie es-tu entre les femmes, et béni le fruit de ton sein ! Et comment m’est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ? Car, vois-tu, dès l’instant où ta salutation a frappé mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en mon sein. Oui, bienheureuse celle qui a cru en l’accomplissement de qui lui a été dit de la part du Seigneur ! ” Marie dit alors : “ Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit tressaille de joie en Dieu mon Sauveur, parce qu’il a jeté les yeux sur l’abaissement de sa servante. Oui, désormais toutes les générations me diront bienheureuse, car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Saint est son nom, et sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Il a déployé la force de son bras, il a dispersé les hommes au coeur superbe. Il a renversé les potentats de leurs trônes et élevé les humbles. Il a comblé de biens les affamés et renvoyé les riches les mains vides. Il est venu en aide à Israël, son serviteur, se souvenant de sa miséricorde, - selon qu’il l’avait annoncé à nos pères - en faveur d’Abraham et de sa postérité à jamais ! Marie demeura avec elle environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle.

Comme Marie à la visite de l’ange, Elisabeth est surprise par la visite de Marie. “ Surprise ” : le mot est faible. “ Comment m’est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ? ” C’est aussi la surprise de Bernadette qui jusqu’à la 16ème apparition, le 25 mars, n’ose pas affirmer que c’est la Vierge qui lui apparaît.La conversion naît d’une surprise : comment se fait-il que le Seigneur s’intéresse à moi ? que je compte à ses yeux ? Nous offrirons cette dizaine pour que les hommes, et nous-mêmes les premiers, entendions les appels à la conversion et que nous fassions pénitence comme Jean-Baptiste, Jésus et Marie nous le demandent.

3ème jour La Nativité

Luc 2, 1-20 Or, il advint, en ces jours-là, que parut un édit de César Auguste, ordonnant le recensement de tout le monde habité. Ce recensement, le premier, eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville. Joseph aussi monta de Galilée, de la ville de Nazareth, en Judée, à la ville de David, qui s’appelle Bethléem - parce qu’il était de la maison et de la lignée de David - afin de se faire recenser avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte. Or il advint, comme ils étaient là, que les jours furent accomplis où elle devait enfanter. Elle enfanta son fils premier-né, l’enveloppa de langes et le coucha dans une crèche, parce qu’ils manquaient de place dans la salle. Il y avait dans la même région des bergers qui vivaient aux champs et gardaient leurs troupeaux durant les veilles de la nuit. L’Ange du Seigneur se tint près d’eux et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa clarté ; et ils furent saisis d’une grande crainte. Mais l’ange leur dit : “ Soyez sans crainte, car voici que je vous annonce une grande joie, qui sera celle de tout le peuple : aujourd’hui vous est né un Sauveur, qui est le Christ Seigneur, dans la ville de David. Et ceci vous servira de signe : vous trouverez un nouveau-né enveloppé de langes et couché dans une crèche. ” Et soudain se joignit à l’ange une troupe nombreuse de l’armée céleste, qui louait Dieu, en disant : “ Gloire à Dieu au plus haut des cieux et sur la terre paix aux hommes objets de sa complaisance ! ” Et il advint, quand les anges les eurent quittés pour le ciel, que les bergers se dirent entre eux : “ Allons jusqu’à Bethléem et voyons ce qui est arrivé et que le Seigneur nous a fait connaître. ” Ils vinrent donc en hâte et trouvèrent Marie, Joseph et le nouveau-né couché dans la crèche. Ayant vu, ils firent connaître ce qui leur avait été dit de cet enfant ; et tous ceux qui les entendirent furent étonnés de ce que leur disaient les bergers. Quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant en son coeur. Puis les bergers s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, suivant ce qui leur avait été annoncé.

Le Messie est né dans la ville de David, Bethléem : Dieu est fidèle à ses promesses. Mais le message des anges vaut pour le monde entier : tout homme est appelé à rendre gloire à Dieu, son Créateur, et tout homme, aimé de Dieu, reçoit de lui une promesse de salut et de paix. A Lourdes, depuis longtemps, les pèlerins prient pour la paix.Tout particulièrement lors du Pèlerinage militaire international auquel participent des pays qui se sont souvent fait la guerre. Nous offrirons cette dizaine pour la paix entre les peuples, dans la société et dans les familles.

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 15:13

7ème jour Marie à la Croix

Jean 19, 25-37Or près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la soeur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. Jésus donc voyant sa mère et, se tenant près d’elle, le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : “ Femme, voici ton fils. “ Puis il dit au disciple : “ Voici ta mère. “ Dès cette heure-là, le disciple l’accueillit chez lui. Après quoi, sachant que désormais tout était achevé pour que l’Écriture fût parfaitement accomplie, Jésus dit : “ J’ai soif. ” Un vase était là, rempli de vinaigre. On mit autour d’une branche d’hysope une éponge imbibée de vinaigre et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : “ C’est achevé ” et, inclinant la tête, il remit l’esprit. Comme c’était la Préparation, les Juifs, pour éviter que les corps restent sur la croix durant le sabbat - car ce sabbat était un grand jour -, demandèrent à Pilate qu’on leur brisât les jambes et qu’on les enlevât. Les soldats vinrent donc et brisèrent les jambes du premier, puis de l’autre qui avait été crucifié avec lui. Venus à Jésus, quand ils virent qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais l’un des soldats, de sa lance, lui perça le côté et il sortit aussitôt du sang et de l’eau. Celui qui a vu rend témoignage - son témoignage est véritable, et celui-là sait qu’il dit vrai - pour que vous aussi vous croyiez. Car cela est arrivé afin que l’Écriture fût accomplie : Pas un os ne lui sera brisé. Et une autre Écriture dit encore : Ils regarderont celui qu’ils ont transpercé.

La veille de sa Passion Jésus a institué l’eucharistie et a demandé aux apôtres de “ faire cela en mémoire ” de lui. Chaque fois que nous célébrons l’eucharistie, “ nous annonçons la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne ” (1 Corinthiens 11, 26). Parce qu’il est ressuscité, nous pouvons aujourd’hui communier à son corps livré et à son sang versé. Le pape Jean-Paul II a parlé de Marie, “ femme eucharistique ”. Le vieillard Syméon lui avait dit qu’elle serait transpercée par la douleur comme par une épée. La prophétie se réalise à l’heure où la lance du soldat transperce le côté de son Fils : “ Et il en sortit du sang et de l’eau. ”Nous offrirons cette dizaine de chapelet pour que les chrétiens se nourrissent de l’eucharistie et apprennent ce qu’est une vie eucharistique, à la suite du Christ, de sa Mère et de Bernadette.

8ème jour La Pentecôte

Actes 2, 1-4 Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils se trouvaient tous ensemble dans un même lieu, quand, tout à coup, vint du ciel un bruit tel que celui d’un violent coup de vent, qui remplit toute la maison où ils se tenaient. Ils virent apparaître des langues qu’on eût dites de feu ; elles se partageaient, et il s’en posa une sur chacun d’eux. Tous furent alors remplis de l’Esprit-Saint et commencèrent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer.

L’Esprit-Saint descend sur les apôtres. C’est la naissance de l’Eglise. Marie est présente. Elle n’est peut-être pas au centre, comme sur la mosaïque de la basilique du Rosaire. Mais elle est là et celle que Jésus a donnée comme mère au disciple bien-aimé n’abandonne pas l’Eglise au long de sa difficile croissance au long des siècles. Une mère de famille n’aime pas que ses enfants se disputent. L’Esprit-Saint a permis aux apôtres, le jour de la Pentecôte, de dire en diverses langues les “ merveilles de Dieu ”. Diverses langues, mais une même parole. Nous offrirons cette dizaine de chapelet pour l’unité des chrétiens.

9ème jour L’Assomption et le couronnement de la Vierge

Apocalypse 12, 1 Un signe grandiose apparut au ciel : une Femme ! le soleil l’enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête.

Comme elle a été associée à la Passion de son Fils, Marie est associée à sa Résurrection. Ne cherchons pas parmi les morts celle qui est vivante. Elle est entrée dans le Royaume.Tout homme est appelé à entrer dans ce Royaume. Au Dernier Jour, c’est sur l’amour que nous serons jugés, quelle qu’ait été notre religion. C’est pourquoi nous prierons pour les relations entre les religions. Que chacune d’elle inspire l’amour à ceux qui la suivent et, entre elles, que règne la concorde et jamais la guerre.Lors de la troisième apparition, Marie dit à Bernadette : “ Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours. ” Marie attend Bernadette. Marie nous attend. Nous ne resterons pas quinze jours à Lourdes. Il est donc d’autant plus important de nous préparer, de demander à la Vierge de nous préparer.

 

Ô Sainte Bernadette,

Qui simple et pure enfant,

Avez dix-huit fois, à Lourdes,

Contemplé la beauté et reçu les confidences

De l’Immaculée et qui avez voulu ensuite vous cachez

Dans le cloître de Nevers et vous y consumez en Hostie pour les pécheurs.

Obtenez-nous cet esprit de pureté, de simplicité, et de mortification

Qui nous conduira nous aussi à la vision

De Dieu et de Marie au Ciel.

Ainsi soit-il.

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 15:02

Voyante de Lourdes, et Religieuse à Nevers (+1879)

 

Le nom de Bernadette, l'humble et douce privilégiée de la Vierge Immaculée, est inséparable de celui de Notre-Dame de Lourdes (fête le 11 février). La Voyante étant plus connue que la sainte religieuse, nous rappellerons de préférence en ce jour, celle que le Pape Pie XI a béatifiée le 14 juin 1925, sous le nom de Soeur Marie-Bernard, de la Congrégation de Nevers.

 

C'est huit ans après les apparitions que Bernadette arrivait au couvent de Saint-Gildard, le 7 juillet 1866. On comprend qu'elle y fut un objet de pieuse curiosité, non seulement pour les Soeurs, mais aussi pour les personnes du monde. Toutefois, cette curiosité, quand elle s'en apercevait, ne troublait point son calme et son humilité, tant elle vivait recueillie, tout entière à la pensée de Dieu, de Jésus et de Marie.

 

Dieu permit que les humiliations ne lui manquassent pas de la part des supérieures. La Sainte Vierge lui avait promis de la rendre heureuse, "non pas en ce monde, mais au Ciel."

 

Elle eut aussi beaucoup à souffrir des crises d'asthme qui déchiraient sa poitrine. On lui confia successivement les charges d'infirmière et de sacristine. Bientôt, elle n'eut plus qu'un état, celui de victime: victime de pureté, elle avouait ne pas connaître le péché; victime d'humilité, elle se regardait comme "un balai qu'on met dans un coin".

 

Il fallait l'entendre dire: "Marie est si belle que, quand on L'a vue une fois, on voudrait mourir pour La revoir." Ce bonheur lui arriva le 16 avril 1879. Toute sa vie de religieuse, comme celle de Voyante abonde en traits pleins de charme et d'édification.

 

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

 

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 14:56

composées à l’occasion du cinquantenaire de sa mort par Francis Jammes

 

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, ayez pitié de nous.

Seigneur, ayez pitié de nous.

Jésus-Christ, écoutez-nous.

Jésus-Christ, exaucez-nous.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.

Dieu le Fils Rédempteur du monde,

Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu,

Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous,

Sainte Bernadette,

Sainte Bernadette, enfant du peuple,

Sainte Bernadette, sourire du ciel,

Sainte Bernadette, flocon de neige des montagnes,

Sainte Bernadette, ramasseuse de branches mortes,

Sainte Bernadette, fille du moulin eucharistique,

Sainte Bernadette, écolière du catéchisme,

Sainte Bernadette, sœur paysanne de Sainte Jeanne d’Arc,

Sainte Bernadette, fort dressé contre l’abîme,

Sainte Bernadette, gardienne du troupeau,

Sainte Bernadette, placidité de l’innocence,

Sainte Bernadette, confusion des orgueilleux,

Sainte Bernadette, rose de Massabielle,

Sainte Bernadette, chapelet des tout petits,

Sainte Bernadette, onde qui suit la bonne pente,

Sainte Bernadette, buveuse d’eau limpide,

Sainte Bernadette, brebis qui goûte à l’herbe de l’obéissance,

Sainte Bernadette, conseillère des anciens,

Sainte Bernadette, grotte de la terre,

Sainte Bernadette, ouverture du Ciel,

Sainte Bernadette, signe de la Croix,

Sainte Bernadette, pauvreté fière,

Sainte Bernadette, témoin impartiale,

Sainte Bernadette, fille de Marie et de saint Joseph

Sainte Bernadette, ruisseau du moulin,

Sainte Bernadette, écouteuse du silence,

Sainte Bernadette, confidente de l’infini,

Sainte Bernadette, bonheur du village,

Sainte Bernadette, cœur filial qui s’arrache à sa mère,

Sainte Bernadette, pauvre servante de Nevers,

Sainte Bernadette, Sœur Marie-Bernard,

Ste Bernadette, fontaine jaillissante du flanc de Jésus,

Sainte Bernadette, main levée sur l’Evangile,

Sainte Bernadette, morte modeste,

Sainte Bernadette, gloire qui s’ignore,

Sainte Bernadette, centre du miracle,

Sainte Bernadette, remueuse de foules,

Sainte Bernadette, dévotion des Papes,

Sainte Bernadette, reine des pèlerins,

Sainte Bernadette, mère des orphelins,

Sainte Bernadette, baume du bon Samaritain,

Sainte Bernadette, joie de ceux qui sont guéris,

Sainte Bernadette, joie de ceux qui vont mourir,

Sainte Bernadette, espérance de ceux qui espèrent,

Sainte Bernadette, grâce cachée,

Sainte Bernadette, roche polie par la foi,

Sainte Bernadette, Gâve où le Ciel se mire,

Sainte Bernadette, piscine probatique,

Sainte Bernadette, credo élevé jusqu’aux étoiles,

Sainte Bernadette, douceur de la vallée,

Sainte Bernadette, voie du Saint-Sacrement,

Sainte Bernadette, profil du ciel,

Sainte Bernadette, mante de neige et d’azur,

Sainte Bernadette, infirmière des lépreux,

Sainte Bernadette, simplicité du coeur,

Sainte Bernadette, regard de l’innocence,

Sainte Bernadette, messagère fidèle,

Sainte Bernadette, énigme des scribes,

 

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur.

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous.

V. Priez pour nous, sainte Bernadette.

 

R. Afin que nous soyons rendus dignes des promesses de Notre Seigneur Jésus-Christ.

 

PRIONS  Ô Dieu, qui avez accordé à sainte Bernadette, simple et pure enfant des Pyrénées, de contempler dix-huit fois à Lourdes la beauté et de recevoir les confidences de l’immaculée Vierge Marie, et permis ensuite qu’elle se cache dans le cloître de Nevers pour s’y consumer en hostie pour les pécheurs, obtenez-nous cet esprit de pureté, de simplicité et de mortification qui nous conduira, nous aussi, à la vision de Dieu et de Marie au ciel.

Par Jésus-Christ Notre Seigneur.

Ainsi soit-il.

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 14:51

Ô Sainte Bernadette,

Qui simple et pure enfant,

Avez dix-huit fois, à Lourdes,

Contemplé la beauté et reçu les confidences

De l’Immaculée et qui avez voulu ensuite vous cachez

Dans le cloître de Nevers et vous y consumez en Hostie pour les pécheurs.

Obtenez-nous cet esprit de pureté, de simplicité, et de mortification

Qui nous conduira nous aussi à la vision

De Dieu et de Marie au Ciel.  

Ainsi soit-il.

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 14:49

 

            Bernadette est née le 7 janvier 1844 ; Elle est l’aînée de six enfants q’une famille extrêmement pauvre. Elevée près de Lourdes Chez une nourrice dont elle garde les moutons, elle ne retourne au foyer familial que vers l’âge de treize ans. C’est une enfant chétive, souffrant de crises d’asthme et ignorante car elle n’est jamais allée à l’école.

 

            Le jeudi 11 février 1858, envoyée par sa mère ramasser du bois sur les bords du Gave avec sœur cadette Marie et une amie, Jeanne Abadie, Bernadette voit « une jeune fille, belle comme jamais elle n’en a vue, en robe blanche et ceinture bleue, un voile sur la tête, une rose d’or sur chaque pied » . L’apparition lui promet le bonheur dans l’autre monde. La Sainte Vierge lui apparaît ainsi dix-huit fois entre le 11 février et le 16 juillet, en un lieu dénommé Massabielle.

 

            Le 23 février, la Vierge demande que des prêtres lui bâtissent une chapelle. Le 25, elle demande à Bernadette d’aller boire et se laver à la fontaine : Bernadette gratte la terre à l’endroit indiqué, une source naît et grossit de jour en jour. L’eau la guérit ainsi que d’autres habitants de Lourdes. Ce n’est qu’à la seizième apparition que la « Dame » lui révèle qu’elle est l’Immaculée Conception, confirmant ainsi le dogme récemment proclamé par Pie IX. Bernadette devient la proie des contradictions, des menaces, des insultes… On lui fait subir des interrogatoires épuisants auxquels, courageusement, elle fait face. La fillette souffre une vraie passion sans jamais taire la vérité de ce qu’elle a vu et entendu, mais son curé, l’abbé Peyramale reste prudent et l’évêque de Tarbes Mgr Laurence encore davantage. Mais en 1862 ils acceptent de déclarer que Marie est réellement apparue à Bernadette Soubirous.

 

            Elle est alors prise en charge par les soeurs de la Charité de Nevers installées à Lourdes. Elle attend à lire, à écrire, étudie le catéchisme. En juillet 1866 elle fait son entrée au noviciat de Nevers. Devenue Sœur Marie-Bernard, elle est tour à tour sacristine et infirmière. La volontaire dureté de la Mère Supérieure, qui veut à tout prix sa fille « favorisée particulièrement » de devenir orgueilleuse, purifie encore davantage cette âme dont le destin exceptionnel ne parvient pas à ternir la simplicité et l’esprit d’enfance.

 

            Au long de ses douze années de vie religieuse, Bernadette souffre de crises d’asthme de plus en plus violentes et fréquentes. En 1878 une tumeur au genou l’oblige à s’aliter. Ses derniers mois sont un martyre ; elle a peur de la mort et embrasse sans cesse son crucifix. Elle meurt le 16 avril 1879 en invoquant Marie et le ciel s’ouvre pour celle qui avait dit : « Marie est si belle que quand on l’a vue une fois, on voudrait mourir pour la revoir ». Bernadette est béatifiée en 1925 et canonisée en1933. Son tombeau à Nevers est un but de pèlerinage.

 

Le livre des Bannières Tome 1.

Association pour le Xvème centenaire de la France

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