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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 22:26

Paroles de la Vierge Marie à Jeanne « Une fois qu'elle priait et demandait selon son habitude à la Vierge de lui enseigner comment lui plaire, ne demandant pas d’autre grâce que de lui plaire et par Elle à la bienheureuse Trinité, elle entendit en elle-même (très consolée dans son cœur) la Vierge lui dire : Il y a trois choses qui me plaisent par-dessus tout et qui m’ont toujours beaucoup plu quand je vivais sur cette terre, ce sont celles qui se rapportent à la croix de mon Fils et tu les posséderais si, avec saint Paul, tu avais la pratique et la science de la croix.

- La première c’est d’écouter mon Fils, ses paroles et ses enseignements. Pour les entendre, je le suivais avec les autres femmes à travers la Galilée et partout où c’était possible.

- La seconde fut de méditer sur ses blessures, sur sa croix et sa Passion. C’est pourquoi, j’allais fréquemment, après son Ascension, dans les lieux où il avait souffert.

- La troisième : dans le très saint Sacrement de l’autel, où la messe pour laquelle j’eus les plus grands respects et dévotion. C'est pourquoi, j’entendais la messe chaque jour et j'y communiais.

Et la Vierge ajouta : Fais cela et tu vivras, et tu plairas beaucoup à mon Fils et à moi. Dans un ardent désir de le réaliser, elle priait "Ma Souveraine, je t’en prie, fais que ta servante comprenne pleinement ces choses". La Vierge lui répondit : J’ai eu mon premier bon plaisir dans la vie de mon Fils, le second dans sa mort, le troisième après sa mort. Si tu veux faire ceci parfaitement, il faut que tu aies les pensées que mon Fils avait sur la croix, que tu dises les paroles qu’il disait sur la croix et fasse ce qu’il faisait sur la croix. Car il pensait à tes blessures et aux siennes, il priait pour les tiennes et offrait les siennes en sacrifice pour les tiennes. Voici que je vais t’enseigner clairement ces trois choses […]

 

La première c’est d’être mon avocate dans tes conversations et tes paroles. Tu chercheras à établir la paix entre tous ceux au milieu desquels tu habites. Tu ne diras rien d’autre que des paroles de paix, soucieuse du salut des âmes. Tu n’écouteras pas les paroles honteuses ou médisantes et dès que tu verras quelques pécheurs, tu diras dans ton cœur : ‘il faut sauver ces pauvres gens’, car Dieu a permis qu’ils pèchent en ta présence pour voir, lui Dieu, comment tu voudrais prier pour eux et quel labeur tu entreprendrais pour pouvoir les sauver. Excuse-les auprès de Dieu afin d’être, comme je l’ai dit, l’avocate et le défenseur de tous.

 

La seconde c’est, le matin à ton réveil, de te recueillir devant la Passion au point non seulement de penser aux blessures de mon Fils, mais encore de souffrir quelque douleur et tribulation pour mon Fils et tu te réjouiras dans ton cœur quand quelqu’un t'injurie ou te persécute.

 

La troisième c’est de t’efforcer, à la messe et au très saint Sacrement de mon Fils, de manifester ton respect en écoutant la messe, au moins une fois chaque jour si tu peux. Et quand le Corps du Christ est porté en procession ou à des ma-lades, tu t’y associeras avec respect. Si tu le peux, tu ne permettras pas qu’il y ait des corporaux sales dans les églises, mais tu travailleras à en donner et à les laver afin que tous les ornements d’autel, aussi bien les palles que les corporaux, soient propres. Car il plaît beaucoup à mon Fils et à moi de constater cette dévotion envers le saint Sacrement chez les chrétiens. » Père Gabriel-Maria, ofm en 1513

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