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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 16:15

LE BAPTISTÈRE DE REIMS

Le miracle auquel on ne veut plus croire existe à l'état permanent: c'est notre HISTOIRE. On peut dire avec l'Abbé Vial (Abbé vial, op. cit. page 62, sans oublier les apparitions de la rue du Bac et de Pellevoisin.) que "Lourdes, La Salette, Pontmain, Notre-Dame des Victoires, etc... ne sont que les avant-derniers anneaux d'une longue chaîne de miracles qui va du Baptistère de Reims, où est née la France, à la Basilique du Sacré-Cœur où elle ressuscitera, en passant par les cycles bénis de Saint Bernard, de Saint Louis, de Jeanne d'Arc, du Curé d'Ars"; nous ajouterons aussi de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.

 

SAINT RÉMI ET LE BAPTISTÈRE DE REIMS SONT POUR LA FRANCE CE QUE MOÏSE ET LE SINAÏ FURENT POUR LE PEUPLE JUIF.

 

Le 19 décembre 1907, à l'Archevêque de Reims, Monseigneur Luçon, nouvellement promu Cardinal, Saint Pie X déclarait (Bulletin du Diocèse de Reims, 28 déc. 1907, p. 621.):

 

"Reims conserve la source baptismale d'où est sortie toute la France Chrétienne, et elle est justement appelée pour cela le Diadème du Royaume. C'était une heure ténébreuse pour l'Eglise de Jésus-Christ. Elle était d'un côté combattue par les Ariens, de l'autre assaillie par les Barbares; elle n'avait plus d'autre refuge que la prière pour invoquer l'heure de Dieu. Et l'heure de Dieu sonna à Reims, en la fête de Noël 496. Le baptême de Clovis marqua la naissance d'une grande nation: la tribu de Juda de l'ère nouvelle, qui prospéra toujours tant qu'elle fut fidèle à l'orthodoxie, tant qu'elle maintint l'alliance du Sacerdoce et du Pouvoir public, tant qu'elle semontra, non en paroles, mais en actes, la Fille aînée de l'Eglise."

 

Dans la nuit de Noël 496, à minuit, au jour anniversaire et à l'heure même de sa naissance, le Christ -- lors de la naissance spirituelle de notre France et de nos Rois -- voulut par un miracle éclatant affirmer la mission divine de notre Pays et de la Race Royale de Mérovée, au moment même où Saint Rémi va proclamer cette mission au nom du Tout-Puissant, pour sanctionner solennellement les paroles divinement inspirées de Son ministre. A minuit, alors que le roi, la Reine et leur suite sont là, "SOUDAIN, raconte Hincmar, Archevêque de Reims (Migne. Patr. lat. Tome CXXV, p. 1159 et 1160. Hincmar. Vita Sancti Remigii, Cap. XXXVI et suivants. Bibl. Nat. A. 112 à 329.), UNE LUMIERE PLUS ÉCLATANTE QUE LE SOLEIL, INONDE L'EGLISE! LE VISAGE DE L'EVÊQUE EN EST IRRADIÉ! EN MÊME TEMPS RETENTIT UNE VOIX: "LA PAIX SOIT AVEC VOUS! C'EST MOI! N'AVEZ POINT PEUR! PERSÉVÉREZ EN MA DILECTION!"

Quand la voix eut parlé, ce fut une odeur céleste qui embauma l'atmosphère.

Le Roi, la Reine, toute l'assistance épouvantés, se jetèrent aux pieds de Saint Rémi qui les rassura et leur déclara que c'est le propre de Dieu d'étonner au commencement de ses visites et de réjouir à la fin.

Puis soudainement illuminé d'une vision d'avenir, la face rayonnante, l'oeil en feu, le nouveau Moïse s'adressant directement à Clovis, Chef du nouveau Peuple de Dieu, lui tint le langage -- identique quant au sens -- de l'ancien Moïse à l'Ancien Peuple de Dieu:

 

"APPRENEZ (Migne. Patr. lat. CXXXV, p. 51 et suivantes Flodoard. Historia Ecclesiae Remensis. Lib. I, cap. XIII. Bibl. Nat. A. 112 à 329.), MON FILS, QUE LE ROYAUME DE FRANCE EST PRÉDESTINÉ PAR DIEU À LA DÉFENSE DE L'EGLISE ROMAINE QUI EST LA SEULE VÉRITABLE EGLISE DU CHRIST.

CE ROYAUME SERA UN JOUR GRAND ENTRE TOUS LES ROYAUMES.

ET IL EMBRASSERA TOUTES LES LIMITES DE L'EMPIRE ROMAIN!

ET IL SOUMETTRA TOUS LES PEUPLES À SON SCEPTRE!

IL DURERA JUSQU'À LA FIN DES TEMPS!

IL SERA VICTORIEUX ET PROSPÈRE TANT QU'IL SERA FIDELE À LA FOI ROMAINE.

MAIS IL SERA RUDEMENT CHATIÉ TOUTES LES FOIS QU'IL SERA INFIDÈLE À SA VOCATION."

 

Au IXe siècle, Raban Maur, Archevêque de Mayence, a rendu public le passage suivant qui aurait été prononcé également par Saint Rémi à la fin de son allocution:

 

"VERS LA FIN DES TEMPS, UN DESCENDANT DES ROIS DE FRANCE RÈGNERA SUR TOUT L'ANTIQUE EMPIRE ROMAIN.

IL SERA LE PLUS GRAND DES ROIS DE FRANCE ET LE DERNIER DE SA RACE.

APRÈS UN RÈGNE DES PLUS GLORIEUX, IL IRA À JERUSALEM, SUR LE MONT DES OLIVIERS, DÉPOSER SA COURONNE ET SON SCEPTRE, ET C'EST AINSI QUE FINIRA LE SAINT EMPIRE ROMAIN ET CHRÉTIEN. (Voir: "Bloc Catholique", mars-avril 1923, no 187, p. 51: Les Francs, peuple élu de Dieu, par le Marquis de la Vauzelle.)

 

Commentant cette mangifique vision d'avenir, l'Abbé Vial écrit:

 

"La prophétie comprend quatre points:

 

*          1° La vocation de la France: elle est le Soldat de Dieu!

*          2° Sa gloire future: elle sera sans égale!

*          3° Sa durée: celle de l'Eglise.

*          4° La sanction divine: récompense ou châtiment unique au monde, comme sa gloire."

 

Et il ajoute en note :

"Bien remarquer que la prophétie est faite directement à la race, à la postérité, à la famille royale, «semini, generi regio, posteritati» comme si la race était aussi inséparable de la France que la France est inséparable del'Eglise."

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